Quand | When
17.08.2016 | 20h00
18.08.2016 | 20h00
Où | Where
la lumière collective
7080, rue Alexandra, #506 Montréal [QC]
Média | Media
HD
En présence de la cinéaste.
Billets | Tickets
7$ à la porte
“A lot of it has to do with cinema because it’s so real, it’s the closest art form to our reality while at the same time being one of the most abstract ones. Because we think it’s so real, it’s incredibly deceiving, and I think these games with representation talk about the deceit in the nature of cinema.” – Nicolás Pereda
Nicolás Pereda est né à Mexico en 1982. Il détient une maîtrise ès arts en réalisation cinématographique de l’Université York (Canada). Il a réalisé des films et des vidéos pour de nombreux opéras, pièces de théâtre et chorégraphies interdisciplinaires qui ont été présentés au Mexique et en Europe.
NICOLÁS PEREDA
Nicolás Pereda est né à Mexico en 1982. Il détient une maîtrise ès arts en réalisation cinématographique de l’Université York (Canada). Il a réalisé des films et des vidéos pour de nombreux opéras, pièces de théâtre et chorégraphies interdisciplinaires qui ont été présentés au Mexique et en Europe. Son premier film,¿Dónde están sus historias?, a été montré à l’international dans des festivals et a remporté le Prix Découverte de la Critique Française au Festival de cinéma d’Amérique Latine de Toulouse. Ses films ont été présentés dans certains festivals de cinéma des plus prestigieux tels que Cannes, Venise, Rotterdam, Oberhausen, Vienne et Édimbourg. À l’âge de 27 ans, une première rétrospective lui a été consacrée au Cine las Americas à Austin, Texas, en mars 2010. – [Doc Alliance]
Nicolás Pereda was born in 1982 in Mexico City. He holds a Master of Arts in film directing from York University (Canada). He has made films and videos for several interdisciplinary plays, operas and dance pieces that have been performed in Mexico and Europe. His first feature film ¿Dónde están sus historias? was screened in festivals around the world and won French Critics Discovery Award at the Rencontres Cinemas d’Amérique Latine de Toulouse. His films have been screened in some of the most prestigious film festivals including Cannes, Venice, Rotterdam, Oberhausen, Vienna, and Edinburgh. At he age of 27 he was given his first retrospective by Cine las Americas in Austin, Texas in March of 2010. – [Doc Alliance]
SUMMER OF GOLIATH
17.08.2016 | 20h00 | 78 min
2011 | video | 78 min
[Espagnol avec s.t. anglais | Spanish with English subtitles]
«À mesure que se déploie Summer of Goliath, le cinquième film du Mexicain d’origine Nicolás Pereda, le flou subtil entre réalité et fiction, documentaire et récit renforce les influences et la nature expérimentale propre à la cinématographie du réalisateur. Là où ses œuvres précédentes se donnaient à voir comme une série de tableaux s’attardant sur leurs sujets pour exagérer une impression de temps perdu, un sentiment d’égarement ou une absence de but précis, Goliath cherche à élever ce concept en réitérant cette attention portée au quotidien, mais en la juxtaposant à des situations trouvées dans le réel plus agressives et horrifiantes. » – [exclaim.ca]
Summer of Goliath est un film hybride, entre documentaire et fiction, racontant les diverses histoires des habitants de Huilotepec, un village rural du Mexique. Le mari de Teresa est disparu et cette dernière croit qu’il l’a quittée pour une autre femme. Gabino, son fils, est un soldat de retour à la maison pour une période de temps indéfinie. Amalio, Nico et Oscar sont trois frères dont les récits nous sont dévoilés à travers une série d’entrevues et de reconstitutions; leur père les a quittés il y a plusieurs années et leur mère ne peut qu’à peine les soutenir. Oscar a obtenu le surnom de Goliath après la mort mystérieuse de sa petite amie. Clementina est une adolescente qui a quitté son foyer après être tombée enceinte; elle vit avec son petit ami adolescent. Cuco, le père de Clementina, insiste pour qu’elle revienne à la maison, mais elle refuse. Dans une entrevue, elle relate qu’elle a été figurante dans un film où Gabino jouait le personnage principal, il y a quelques années de cela. Plus tard, une scène de ce film est reconstituée; Clementina joue le second personnage principal, tandis que Gabino rejoue son rôle. Teresa finit seule dans la forêt, pleurant, se lamentant sur son sort. – [Doc Alliance]
“As Mexico-born Nicolás Pereda’s fifth film, Summer of Goliath, unfolds, the subtle blurring between fact and fiction, or documentary and narrative, helps solidify the influences and experimental nature of the cinematically literate director. Where his earlier works played as a series of tableaux, lingering on their subjects to exaggerate time-wasted, a sense of feeling lost or having a lack of defined purpose, Goliath seeks to heighten this concept by reiterating his preoccupation with the quotidian, but juxtaposing it with more aggressive and horrifying real-world applications.” – [exclaim.ca]
Summer of Goliath is a documentary/fiction hybrid that narrates various stories of the people of the town of Huilotepec in rural Mexico. Teresa’s husband disappeared and she believes he left her for another woman. Gabino, her son, is a soldier who returns home for an indefinite time. Amalio, Nico, and Oscar are three brothers whose stories we learn through a series of interviews and reenactments. Their father left them many years past, and their mother can barely support them. Oscar has gained himself the nickname of Goliath after the mysterious death of his girlfriend. Clementina is a teenage girl who left her home because she got pregnant. She lives with her teenage boyfriend. Cuco, her dad, insists that she should go back home, but she refuses. In an interview she comments that a few years back she was an extra in a film where Gabino played the main character. Later we remake a scene in that film, in which Clementina plays the co‐protagonist and Gabino plays the same part once again. Teresa ends up alone in the forest, crying, feeling sorry for herself. -[Doc Alliance]
MINOTAURO
18.08.2016 | 20h00 | 56 min
2015 | Exhibition format | 56 min
[Espagnol avec s.t. anglais | Spanish with English subtitle]
“L’auteur mexicano-canadien encensé Nicolás Pereda nous revient avec Minotaur, un pendant à son film de 2009 Juntos. Filmé à Mexico dans l’appartement de Gabino Rodríguez, l’acteur fétiche de Pereda, Minotaur est un film de chambre incandescent tournant son attention sur trois trentenaires (Rodríguez, Luisa Pardo et Francisco Barreiro) tandis qu’ils dorment, rêvent, lisent et reçoivent des visiteurs dans leur espace commun – incluant la femme de ménage qui veille sur eux. Un sort léthargique et enchanteur les gagne, alors qu’un triangle amoureux ambigu à la Marienbad prend forme parmi leur trio, véhiculé par la littérature (les livres fonctionnent comme des transmetteurs télépathiques définissant les relations), la danse et la présence physique accentuée des trois protagonistes. Développant l’intérêt récurrent de Pereda pour les questions de classes, de structure sociale et de relations familiales au sein de la société mexicaine, dans sa rêverie fantasmagorique d’une classe oisive dont l’existence narcoleptique est maintenue littéralement par les soins de l’aide domestique, Minotaur évoque les films de Tsai Ming-liang dans son naturalisme dilaté, sa solitude cérémonielle et la création d’un monde cloîtré empreint de désir.” – [Andrea Picard – TIFF]
“Acclaimed Mexican-Canadian auteur Nicolás Pereda returns with Minotaur, a pendant to his 2009 feature Juntos. Shot in the Mexico City apartment of Pereda’s signature actor Gabino Rodríguez, Minotaur is an incandescent chamber piece that observes three thirtysomethings (Rodríguez, Luisa Pardo and Francisco Barreiro) as they sleep, dream, read, and receive visitors (including the housekeeper who takes care of them) in their communal space. A lovely and lethargic spell is cast as an ambiguous, Marienbad-like love triangle emerges among the trio, conveyed through literature (books function as telepathic transmitters and definers of relationships), choreography, and the acute physical presence of the three leads. Extending Pereda’s recurring interests in class, social structure and family relations in Mexican society in its wraithlike fantasy of a leisure class that is quite literally sustained in its narcoleptic existence by the ministrations of the domestic help, Minotaur evokes the films of Tsai Ming-liang in its distended naturalism, ritualistic solitude, and creation of a cloistered world suffused with longing.” – [Andrea Picard – TIFF]
Translation © Mathieu Bédard / Emma Roufs