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Quand | When

06.07.2017 | 20h00
07.07.2017 | 20h00

| Where

la lumière collective
7080, rue Alexandra, Montréal [QC]

Média | Media

16mm | HD
En présence du cinéaste.

Billets | Tickets

7$ à la porte

Avec | With

Available Light Collective

“There’s always been narrative film, but there hasn’t been strong experimental film dealing with sports—one of the shaping factors for me was that I’ve always been interested in hockey and in art, two things that are very difficult to reconcile, right?” – Brett Kashmere

Cinéaste et écrivain, Brett Kashmere habite à Oakland, en Californie. Conjuguant recherche d’archives, esthétiques matérialistes et formes hybrides, son travail investigue les intersections entre histoire et (contre)mémoire, sports et culture populaire.

BRETT KASHMERE

Cinéaste et écrivain, Brett Kashmere habite à Oakland, en Californie. Conjuguant recherche d’archives, esthétiques matérialistes et formes hybrides, son travail investigue les intersections entre histoire et (contre)mémoire, sports et culture populaire. Kashmere détient une maîtrise en études cinématographiques et un MFA en Studio Arts de l’Université Concordia à Montréal. Il est actuellement un candidat au doctorat en cinéma et médias numériques à l’Université de Californie, Santa Cruz. Il est aussi l’éditeur fondateur du magazine dédié aux médias expérimentaux INCITE: Journal of Experimental Media.

Brett Kashmere is a filmmaker and writer living in Oakland, California. Combining archival research with materialist aesthetics and hybrid forms, his work explores the intersection of history and (counter-) memory, sports, and popular culture. Kashmere holds an MA in Film Studies and an MFA in Studio Arts from Montreal’s Concordia University and is currently a PhD student in Film + Digital Media at University of California, Santa Cruz. He is also the founding editor of INCITE: Journal of Experimental Media.

FROM DEEP

06.07.2017 | 20h00 | 99 min

Brett Kashmere | 2013 | HD video | 88 min

Documentaire expérimental sur le rôle du basketball dans l’histoire et la culture américaines au vingtième siècle. Des débuts en Nouvelle-Angleterre, jusqu’à la culture hip-hop des années 1980 et son influence, visible dans le style et l’approche de Michael Jordan, premier athlète utilisé comme marque de commerce. – [Cinémathèque québécoise]

From Deep “looks at basketball and its profound role in American life – as an everyday street game played by millions around the country; a force in fashion, music, and mass media; and a platform for broader issues of race and class. Drawing its imagery from contemporary pick-up games, contemporary films, music videos, and spectacular sports footage, Kashmere charts a history of the game over the last century, including its rapid cultural rise in the 1980s, with the global branding of Michael Jordan; basketball’s growing connection with hip hop culture; and its multiplying fan base, which laid the groundwork for the sport’s significance today.” – [Amy Beste, Conversations at the Edge]

“Part sociological treatise, part mix tape, Canadian director Brett Kashmere’s ambitious documentary, From Deep, delivers a high-energy history of the three-decade love affair between basketball and rap.” – [The Globe and Mail]

“An indefinable, experimental celebration of basketball and hip hop.” – [Jason Concepcion, Grantland]

Brett Kashmere | 2016 | HD video | 11 min

Un post-scriptum sur From Deep, une réflexion sur la convergence entre le sport, la politique et les questions ethniques dans la culture américaine des cinq dernières années.

A desktop postscript to From Deep, reflecting on the past half-decade of sports’ convergence with politics and race in American culture.

DEEP PLAY : ​Sport and Experimental Media

[Oeuvres choisies par | Works programmed by Brett Kashmere]

07.07.2017 | 21h00 | 80 min

Ce programme présente un échantillon de façons dont le sport est traité par des artistes du film et de la vidéo au fil du temps; observations du language vernaculaire propre au sport et de sa médiation de masse, interactions entre accoutrements, géographies, architectures et grammaires visuelles. Mon intention, explorer la convergence entre les sports et les médias expérimentaux (plus précisément, comment s’insèrent les sports dans les médias expérimentaux), permet de suggérer une équivalence des pratiques, talents et flux, et tente d’encourager un dialogue. Comment est-ce que les arts médiatiques peuvent contribuer formellement et de manière critique à l’analyse sportive ? Et, réciproquement, comment est-ce que les conceptions populaires du sport peuvent informer et enrichir des approches non-traditionnelles artistiques visuelles qui représentent et observent ceux-ci ? Ici, je considère la relation entre ces deux éléments comme égale. Tous deux peuvent potentiellement s’enrichirent. Ou, alternativement, un élément peut ouvrir un espace pour réaliser des erreurs productives. – [Brett Kashmere]

This program offers a cross-section of the ways that athletics have been treated historically in artists’ film and video; from examinations of the vernacular and sports’ mass mediation, to interplays with its accoutrements, geographies, architectures, and audiovisual grammar. My intention in exploring the convergence of sports and experimental media (more accurately, the induction of sports into experimental media), is to suggest an equivalence of practice, skill, and flow, and to nudge a conversation. What can the media arts provide formal and critical analyses of sport? And conversely, how might popular conceptions of sport inform and enrich nontraditional approaches to the representation and examination of athletics on screen? Here I conceive of the relationship as a non-zero-sum game, where both sides (potentially) benefit. Or, alternately, one that opens a space for productive failures. – [Brett Kashmere]

Nathaniel Dorsky  | 1964 | 16mm | sound |  colour | 11 min

Ce film qui oublie son « intrigue psychologique » est une représentation délicate du pouvoir magique intrinsèque qu’on connait au cinéma. Ses images, qui évoluent dans une banlieue plutôt sobre sans magie, sont perpétuellement transcendées et manipulées pour former une sorte d’haïku épique composé de super-impositions et d’entrelacements texturés.

“Forgetting its ‘psychological plot’ this film is a fine exponent of the intrinsic magical power of cinema. Its images, which evolve in a rather unmagical sober suburb, are continually transcended and manipulated into a kind of epic haiku of superimpositions and textural weavings.” – [Jerry Hiler]

Robert Breer | 1986 | 16mm | sound | colour | 10 min

« Robert Breer est le parrain de l’animation. Avec BANG il réussit à produire 10 minutes intenses de collages chaotiques comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Des images télévisuelles d’un garçon ramant et d’une foule déchaînée dans un stade, des plans de fleurs roses et rouges, ainsi que d’un téléphone jouet, sont mêlés avec des dessins frénétiques de jeux de base-ball portant le coup de patte de Breer: gros coup de crayon, Breer insère une photo de lui-même barrée d’un point d’interrogation et qu’accompagne le texte: « Don’t be smart » (Fais pas le malin). Mais il n’y peut rien – il l’est. » – [K. Dieckman,Lightcone​]

“… ten dense minutes of collagistic mayhem… Television images of a boy paddling a boat and an arena crowd cheering, plus film shots of bright pink and red flowers and a toy phone, are intercut with frenetic drawings in Breer’s trademark heavy crayon, principally of baseball games. Breer inserts a photo of himself with a question mark scrawled over his head, accompanied by the words ‘Don’t be smart.’ But he can’t help it – he is.” – [Katherine Dieckmann, The Village Voice]

Nam June Paik | 1980 | video | sound | colour | 4 min

Lake Placid’ 80 est une métonymie des Jeux Olympiques d’hiver, créée par Nam June Paik en réponse à la commande du Comité national des Beaux-Arts des 13e Jeux, à Lake Placid, en 1980. Le sport et la fête sont réunis par l’image et le son. Le sujet et le médium portent en eux-mêmes la dimension internationale du contexte sur laquelle Nam June Paik ne renchérit que par la musique, qu’il conçoit comme une communication non verbale entre des publics d’âge, de culture et de pays différents. – [Thérèse Beyler, ​New Media Art]

“In a fractured explosion of densely layered movement and action, images of Olympic sports events are mixed with Paik’s recurring visual and audio motifs… Ski jumpers, skaters and hockey players are re-edited, fragmented, colorized, accelerated and transformed, colliding on the screen in a frenzy of synthesized energy.” – [Electronic Arts Intermix]

 Lillian Schwartz | 1971 | 16mm to video | sound | colour | 3 min

Dans la tradition de Muybridge, cette étude des mouvements du corps humain apparaît comme un prélude aux animations des premiers jeux vidéo. Les explorations espiègles du code de programmation imaginé par Knowlton sont soulignées par une trame sonore tourbillonnante réalisée par le compositeur de musique électronique Max Mathews, également employé des Laboratoires Bell. Premier compositeur à utiliser l’ordinateur pour produire de la musique, Mathews a programmé dès 1961 un ordinateur IBM 7094 pour jouer le morceau « Daisy Bell », réalisation à laquelle Stanley Kubrick rend hommage dans 2001 : l’Odyssée de l’espace. – [Cinémathèque québécoise]

In 1971 at Bell Labs, artist Lillian Schwartz collaborated with Kenneth Knowlton to create Olympiad, a rhythmic and mathematically rigorous 16mm computational film that was inspired by the cycles of kinetic human form captured by 19th century photographer Eadweard Muybridge.

Takashi Ito | 1980-81 | 16mm | sound | hand-tinted b&w | 10 min

​Un film dont le sujet est l’espace (un gymnase), le temps (les 10 minutes que dure le film), et la non-conformité de la réalité (le gymnase) et de l’illusion (la représentation du gymnase). Tous ces ingrédients sont rigoureusement combinés en une série sans fin, une bande de Moebius, un film d’Escher au tempo japonais, du lent au plus rapide, du pianissimo au fortissimo – [Lightcone]

“His films are like a roller-coaster. His way of throwing the act of seeing into utter confusion is an attack on the eyes in their corporeal function, and to attack the eyes is to take on the body itself as your opponent. The film makes you break out in sweat only by shooting a safe, peaceful gymnasium in the dark.” – [Koharu Kisaragi]

Yvonne Rainer | 1967 | 16mm to video | silent | b&w | 10 min

Un ballon de volley est roulé dans le champ de la caméra et y demeure. Deux jambes chaussées de basket, cadrées au genoux, entrent dans le champ et restent à côté du ballon. Coupe, nouvelle perspective, nouvel angle, même personnages, même actions.

“A volleyball is rolled into the frame and comes to rest. Two legs in sneakers, seen from the knees down, enter the frame and stand beside it. Cut to new angle, same characters and actions.” – [Video Data Bank]

Will Hindle | 1969 | 16mm | sound | colour | 32 min

Watersmith est un film d’esprit. Hindle fait de son film, un film de célébration de la liberté d’action des corps dans l’eau, de la grâce impeccable des formes humaines libérées de la gravité. Un film voguant entre réalisme et abstraction. On n’a pas vu un film comme celui-ci depuis Olympia de Leni Rienfenstahl.

“Watersmith is a mind movie. Hindle turns his film into a celebration of the freedom of bodies moving through water, the implacable grace of human forms freed from gravity. It ripples between reality and abstraction. There hasn’t been a movie quite like this since Leni Riefenstahl’s Olympia.” – [Entertainment World]

Translation to French © Emma Roufs