“The camera captures for us a world that lives in expectation of a violence that will spring miraculously out of thin air, without reason. And the air is thick with unconsummated, never-ending suspense.” – Suzanne Wise
Deborah Stratman, née en 1967, est une artiste et cinéaste américaine basée à Chicago dont le travail louvoie entre l’expérimental et le documentaire. Elle travaille sur plusieurs supports, dont la sculpture, la photographie, l’installation, le dessin, la vidéo et l’audio, et s’intéresse aux paysages et aux systèmes. Son travail porte en grande partie sur les relations entre les environnements physiques et les luttes humaines pour le pouvoir et le contrôle et est diffusé partout à travers le monde
DEBORAH STRATMAN
Deborah Stratman, née en 1967, est une artiste et cinéaste américaine basée à Chicago dont le travail louvoie entre l’expérimental et le documentaire. Elle travaille sur plusieurs supports, dont la sculpture, la photographie, l’installation, le dessin, la vidéo et l’audio, et s’intéresse aux paysages et aux systèmes. Son travail porte en grande partie sur les relations entre les environnements physiques et les luttes humaines pour le pouvoir et le contrôle et est diffusé partout à travers le monde. Stratman enseigne à la School of Art & Design de l’université de l’Illinois à Chicago. Une rétrospective de son œuvre en mi-carrière a été présentée au MoMA en 2013 : The Thing Unnamed. – [Tënk.ca]
Filmmaker Deborah Stratman works in a territory between experimental and documentary genres. In her films and frequent work in other media, including drawing, sculpture, sound, photography and small press, she explores the history, uses, mythologies and control of highly varied landscapes, from Muslim Xinjiang China to suburban southern California. Her recent work addresses American constructs of Freedom, the junction between technology and faith and contemporary locations of the supernatural. Stratman teaches in the School of Art & Design at the University of Illinois in Chicago. – [vdb.org]
2002 | 16mm to Digital | colour & b&w | sound | 34 min
Un regard cru sur la façon dont la vie privée, la sécurité, le confort et la surveillance conditionnent notre environnement. Tourné entièrement de nuit, le film confronte la nature hermétique de la classe moyenne, disséquant la peur derrière le design contemporain des banlieues. En examinant des paysages évacués, le film révèle un vide particulier du 21e siècle ; un vide issu de notre foi collective dans la sécurité et la technologie. Il s’agit d’un nouveau genre de film d’horreur, qui tente d’appréhender la banlieue comme un état d’esprit.
In Order Not To Be Here de Deborah Stratman explore ce qui se cache sous notre monde quotidien. En démontrant comment notre environnement est façonné par notre besoin de confort et de sécurité, notre obsession pour la surveillance et la vie privée, la cinéaste dévoile l’angoisse sous-jacente et les dispositifs de contrôle à l’œuvre. Dans un processus alchimique, par le biais de sa caméra-machine, elle met à nu des systèmes que nous pensions connaître et génère des façons de voir ludiques et poétiques, mais également profondément dérangeantes. In Order Not To Be Here utilise le pouvoir des images en cherchant à comprendre comment ces dernières se jouent dans nos propres vies. Comme beaucoup d’œuvres de Stratman, ce film prend la réalité par surprise, en en révélant des aspects inconnus. – [Benjamin Taylor]


