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Quand | When

24.09.2025 | 19h30

| Where

la lumière collective

Média | Media

Numérique
En présence de J.P. Sniadecki

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Avec | With

J.P. Sniadecki and Joshua Bonnetta’s avant-garde anthropological film plays out like a horror movie as it offers an unsettling portrait of the American southwest and people caught in purgatory. It’s one of the best yet from Harvard’s celebrated Sensory Ethnography Laboratory. – BFI

J.P. SNIADECKI

J.P. Sniadecki, professeur adjoint en radio/télévision/cinéma, est un cinéaste et anthropologue actif en Chine et aux États-Unis. Son travail explore l’expérience collective, l’ethnographie sensorielle et les possibilités du cinéma. Ses films font partie des collections permanentes du Museum of Modern Art de New York et du San Francisco Museum of Modern Art, et ont été projetés dans des festivals tels que la Berlinale, Locarno, New York, AFI, Édimbourg, Rotterdam, San Francisco, Viennale, Turin, BAFICI, RIDM, Cinéma du Réel, FICUNAM et le Festival du film indépendant de Pékin, ainsi que dans des lieux tels que la Biennale Whitney 2014, la Biennale de Shanghai 2014, le Guggenheim, le MAC de Vienne, l’UCCA de Pékin et la Biennale de Shenzhen. Parmi ses films, citons Chaiqian/Demolition (2010), lauréat du prix Joris Ivens ; Foreign Parts (2010), lauréat de deux Léopards à Locarno et nommé meilleur film au Festival du film Punto de Vista et au DocsBarcelona ; People’s Park (2012), nommé meilleur film anthropologique au Festival dei Popoli ; et Yumen (2013), nommé meilleur film expérimental et meilleur film chinois au Festival international du film documentaire de Taïwan. Le long métrage de Sniadecki sorti en 2014, The Iron Ministry, a été sélectionné par A.O. Scott dans la rubrique « Critics Pick » du New York Times. Il a été largement diffusé et a remporté le premier prix au Festival du film L’Alternativa ainsi que les prix du jury aux festivals du film d’Ann Arbor, de Valdivia et de Camden. Coorganisateur des cycles de films itinérants « Cinema on the Edge » et « China Now », qui présentent les nouvelles productions cinématographiques chinoises, il a rédigé des articles et des interviews sur les cinéastes indépendants chinois pour Cinema Scope et contribué à des essais publiés dans Visual Anthropology Review et dans l’ouvrage collectif DV-Made China (Hawaii University Press).

J.P. Sniadecki, assistant professor of radio/television/film, is a filmmaker and anthropologist active in China and the United States. whose work explores collective experience, sensory ethnography, and the possibilities of cinema. His films are in the permanent collections of New York’s Museum of Modern Art and the San Francisco Museum of Modern Art, and have screened at festivals such as the Berlinale, Locarno, New York, AFI, Edinburgh, Rotterdam, San Francisco, Viennale, Torino, BAFICI, RIDM, Cinema du Reel, FICUNAM, and Beijing Independent Film Festival, as well as at venues such as the 2014 Whitney Biennale, the 2014 Shanghai Biennale, the Guggenheim, Vienna’s MAC, Beijing’s UCCA, and the Shenzhen Biennale. His films include Chaiqian/Demolition (2010), winner of the Joris Ivens Award; Foreign Parts (2010), winner of two Leopards at Locarno and named Best Film at the Punto de Vista Film Festival and DocsBarcelona; People’s Park (2012), named Best Anthropological Film at Festival dei Popoli; and Yumen (2013), named Best Experimental Film and Best Chinese Film at the Taiwan International Documentary Film Festival. Sniadecki’s 2014 feature, The Iron Ministry, was A.O. Scott’s “Critics Pick” in the New York Times and has screened widely and garnered the top prize at L’Alternativa Film Festival and jury prizes at the Ann Arbor Film Festival, Valdivia, and Camden. Coorganizer of the traveling film series “Cinema on the Edge” and “China Now,” which showcase new cinema from China, he has written articles and interviews about Chinese independent filmmaker for Cinema Scope and contributed essays to Visual Anthropology Review and the edited volume DV-Made China (Hawaii University Press).

EL MAR LA MAR

24.09.2025 | 19h | la lumière collective | 94 min

Joshua Bonnetta & J.P. Sniadecki | 2017 | 16mm to 5K | 94 min

« Le soleil tape sans pitié sur tous ceux qui traversent le désert de Sonora entre le Mexique et les États-Unis. À part les quelques personnes qui vivent ici, ce sont les immigrants sans papiers les plus pauvres qui font la traversée, n’ayant d’autre choix que d’emprunter cette route extrêmement dangereuse, surveillée par des gardes-frontières officiels et autoproclamés. L’horizon semble infiniment lointain et des dangers mortels guettent partout. Il vaut mieux se déplacer à la faveur de l’obscurité ; pendant la journée, l’exposition à la chaleur et au soleil suffit à faire périr les animaux et les humains. Leurs traces et leurs restes s’accumulent, s’estompent, se décomposent et s’inscrivent dans la topographie du paysage, rendant les absents omniprésents, car la vie et la mort, la beauté et la terreur, la lumière hostile et les nuits scintillantes d’étoiles et de promesses continuent d’exister côte à côte.

El mar la mar tisse magistralement des images sublimes en 16 mm de la nature et des phénomènes météorologiques, des animaux, des hommes et des traces qu’ils laissent derrière eux, avec une bande sonore polyphonique, créant une exploration cinématographique de l’habitat désertique, un panorama multifacette d’une étendue de terre hautement politisée, un poème cinématographique qui évoque l’océan. » – Berlinale

“The sun beats down mercilessly on all those who cross the Sonoran Desert between Mexico and the United States. Aside from the few people who live here, it’s the poorest of undocumented immigrants that make the crossing, who have no choice but to take this extremely dangerous route, followed by border guards both official and self-appointed. The horizon seems endlessly far away and deadly dangers lurk everywhere. It’s best to move under the cover of darkness; during the day, being exposed to the heat and sun is enough to make animals and humans perish. Their traces and remains accumulate, fade, decompose and become inscribed into the topography of the landscape, making the absent ever-present as life and death, beauty and dread, hostile light and nights aglitter with stars and promise all continue to exist alongside one another.

El mar la mar masterfully weaves together sublime 16-mm shots of nature and weather phenomena, animals, people and the tracks they leave behind with a polyphonic soundtrack, creating a cinematographic exploration of the desert habitat, a multi-faceted panorama of a highly politicised stretch of land, a film poem that conjures up the ocean.”-Berlinale