Quand | When
26.08.2022 | 20h30
Où | Where
Cinéma public
505 Rue Jean-Talon E, Montréal, QC H2R 1T6
Média | Media
Numérique
En présence de la cinéaste.
Billets | Tickets
“Vermette’s disinterest in providing clear, concrete depictions reflects a broader truth regarding the reduction of Indigenous peoples to stereotypes. Still, this decision doesn’t feel like reactionary art-making as it does a liberating one: Vermette simply wants to create in ways that pulls from her many interests, in ways that are boundless.” – Joshua Minsoo Kim
Suivant son départ délibéré du milieu de l’architecture académique, Rhayne Vermette a établi une pratique artistique distincte axée sur la construction d’images par le biais du cinéma et de la photo. Principalement autodidacte, suivant l’influence des architectes italiens d’après-guerre, Vermette teinte son travail de thèmes venus du mouvement décadent ainsi que de la notion de l’indéterminé
RHAYNE VERMETTE
Suivant son départ délibéré du milieu de l’architecture académique, Rhayne Vermette a établi une pratique artistique distincte axée sur la construction d’images par le biais du cinéma et de la photo. Principalement autodidacte, suivant l’influence des architectes italiens d’après-guerre, Vermette teinte son travail de thèmes venus du mouvement décadent ainsi que de la notion de l’indéterminé. Sa pratique artistique s’éclaire à travers une série d’œuvres d’images analogiques en mouvement de plus de 20 courts métrages. Ces œuvres sont nées d’un élan personnel capricieux poussant l’artiste vers les processus expérimentaux, les reconstitutions et le réemploi d’images, de même qu’un désir général d’explorer la narrativité et les moyens propres du cinéma. Ses œuvres ont été présentées à d’innombrables occasions telles que le Images Film Festival, le Jihlava International Film Festival, le Festival du Nouveau Cinéma, le European Media Arts Festival, DOXA, le Melbourne International Animation Festival, etc. Vermette a récemment terminé la production d’un long métrage narratif dont la sortie est prévue à l’automne 2020.
Following a very conscious departure from architectural academia, Rhayne Vermette figured a distinctive craft within the construction of images through film and photography. Primarily self-taught, and under the influence of post-war Italian architects, Vermette’s work is ignited by themes from the Decadent movement as well as notions of the indeterminate. Her artistic practice comes into focus through a volume of analogue moving images works exceeding over 20 short films. These works stem from a very self-indulgent impetus keen on experimental processes, reenactments and repurposing images, and a general desire to explode the means of filmmaking and storytelling. Her works have screened at innumerable occasions including Images Film Festival, Jihlava International Film Festival, Festival du Nouveau Cinema, European Media Arts Festival, DOXA, Melbourne International Animation Festival, and so on. Vermette recently finished production on a feature length narrative and is anticipating a release in fall of 2020.
Cinéma public | 20h30
2022 | Rhayne Vermette & Nour Ouayda | Filmed correspondence | 16 mins
Entre Winnipeg et Beyrouth, Rhayne Vermette et Nour Ouayda exécutent tour à tour la mise en images d’un rituel silencieux. Essaient-elles de convoquer ce mystérieux lynx, qu’elles évoquent toutes les deux ? L’une par le médium du film argentique, l’autre par celui de la vidéo, les cinéastes se prêtent à un jeu hypnotique de rimes formelles et de motifs réverbérés.
Between Winnipeg and Beirut, Rhayne Vermette and Nour Ouayda take it in turns to create the images of a silent ritual. Are they trying to summon this mysterious lynx, which they both evoke? One through the medium of silver film, the other through video, the filmmakers play a hypnotic game of formal rhymes and reverberating motifs.
2021 | Digital | colour | sound | 80 mins
Paysages grandioses de plaines infinies et paysages intérieurs aux contours fluides, ce film allégorique témoigne du monde métis, à travers l’histoire d’une femme qui revient chez les siens. Présent et passé étroitement imbriqués, réalité et songe croisés, rêveries et prémonitions mêlées façonnent le réel pour témoigner d’une culture irréductible aux contraintes de la fiction traditionnelle. Entre une sensibilité à la Pierre Perrault et la liberté de ton d’un film expérimental des années 1970, Ste. Anne prend le temps de défiler son récit en roue libre et pose un regard unique sur une histoire aussi personnelle qu’historique, aussi spécifique qu’universelle. (RVQC)
As a party wanders into the night, word arrives that Renée has emerged from obscurity. This cataclysmic moment ignites Modeste’s awkward reunion with his older sibling. Renée has been missing for years and her presence unsettles the family, which also includes her own daughter, Athene. As Renée begins to form her dreams from fragments of her past, ominous premonitions disrupt the land.
Shot over the course of two years, Ste. Anne traces an allegorical reclamation of land through personal, symbolic and historical sites all across Treaty 1 Territory, heartland of the Métis Nation.