Quand | When
07.11.2015 | 19h30
Où | Where
la Cinémathèque québécoise
335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal [QC]
Média | Media
16mm
En présence du cinéaste.
Billets | Tickets
www.cinematheque.qc.ca
“Passing through/torn formations accomplishes a multi-faceted experience for the viewer—it is a poetic document of Family, for instance—but Philip Hoffman’s editing throughout is true to thought process, tracks visual theme as the mind tracks shape, makes melody of noise and words as the mind recalls sound.” – Stan Brakhage
La pratique cinématographique de Philip Hoffman débute par l’intérêt qu’il portait à la photographie lors de son enfance. En tant qu’historien semi-officiel de l’histoire de famille, Hoffman est intrigué par la question de la réalité dans la photographie et plus tard, au cinéma.
PHILIP HOFFMAN
La pratique cinématographique de Philip Hoffman débute par l’intérêt qu’il portait à la photographie lors de son enfance. En tant qu’historien semi-officiel de l’histoire de famille, Hoffman est intrigué par la question de la réalité dans la photographie et plus tard, au cinéma. Après avoir complété ses études, c’est-à-dire après avoir obtenu un diplôme en arts médiatiques et un baccalauréat ès arts en littérature, Hoffman a commencé à travailler sur ses films, tout en enseignant le cinéma et les médiums électroniques ainsi qu’informatiques. Il est présentement un membre de la faculté du département de film et vidéo à l’Université York.
« Philip Hoffman est reconnu depuis longtemps comme le cinéaste diariste canadien prééminent. Depuis plus de vingt ans, il s’efforce de mettre à l’épreuve l’histoire par l’entremise de fictions personnelles, utilisant des événements de sa vie pour déconstruire l’héritage Griersonien de la pratique documentaire. En tant qu’artiste qui travaille directement avec le médium filmique, Hoffman est sensible à la forme du regard, mettant en avant l’image et sa création ainsi que la manufacture du point de vue. Les films de Hoffman sont profondément marqués par les souvenirs qui s’y manifestent; il époussette l’archive familiale pour examiner comment l’éloignement nourrit une fascination pour l’environnement familier qu’est la maison.
La mortalité forme le centre absent du corpus artistique de Philip Hoffman, composé de films qui semblent présager une pénultième perte menant le créateur à un état d’éveil extérieur et intérieur propre au deuil. À travers la représentation répétée de la mort — un garçon gisant au bord d’une route mexicaine dans Somewhere Between…, la mort d’un éléphant au zoo de Rotterdam dans ? O, Zoo!, ou le legs de la folie et de la mort de son oncle dans passing through/torn formations — Hoffman questionne les limites de la représentation et les charges éthiques propres à la vision et à la question de sa reproduction. » – [Karyn Sandlos, Festival Images Toronto, 2001]
Philip Hoffman’s filmmaking began with his boyhood interest in photography. As semi-official historian of family life, Hoffman became intrigued by questions of reality in photography and later in cinema. After completing his formal education which includes a Diploma in Media Arts and a Bachelor of Arts in Literature, Hoffman began working on his films, as well as teaching film, electronic and computer-based media. He is currently a faculty member in the Film and Video Department at York University.
“Philip Hoffman has long been recognized as Canada’s pre-eminent diary filmmaker. For over twenty years he has been straining history through personal fictions, using the material of his life to deconstruct the Griersonian legacy of documentary practice. As an artist working directly upon the material of film, Hoffman is keenly attuned to the shape of seeing, foregrounding the image and its creation as well as the manufacture of point of view. Hoffman’s films are deeply troubled in their remembrances; he dusts off the family archive to examine how estrangement fuels a fascination with the familiar surroundings of home.
Mortality forms the absent centre of Philip Hoffman’s oeuvre, a body of films that seems to foreshadow a penultimate loss that will take the maker to the outer and inner reaches of grief. Through the repeating figure of death—whether a boy lying on a Mexican roadside in Somewhere Between…, the death of an elephant at the Rotterdam Zoo, in ?O,Zoo!, or his uncle’s legacy of insanity and death in passing through/torn formations–Hoffman approaches the limits of representation and the ethical burdens of vision and reproduction.” – [Karyn Sandlos, Toronto Images Festival, 2001]
PASSING THROUGH/TORN FORMATIONS
07.11.2015 | La Cinémathèque québécoise | 19h30
1988 | 16mm | 43 min
« Passing through/torn formations de Philip Hoffman est une large incursion à l’intérieur du labyrinthe de la mémoire, considéré principalement comme une affaire de famille. Le film aborde la vie et l’histoire de la mère tchèque Hoffman, et de sa famille, composé comme une récitation polyphonique – de mots, d’images et de sons. Le contrôle dont fait preuve Hoffman des matériaux qu’il utilise est excitant et exigeant, jusqu’au point où certains instants du film sont presque trop riches pour être assimilés… Cependant, cette profusion consiste tout simplement en la générosité qui anime ce jeune cinéaste. Tel que le film de Hoffman ?O,Zoo!, nominé pour un Prix Génie, passing through/torn formations est aussi un film qui porte à réfléchir, que l’esprit doit peser et célébrer comme un exemple du travail vigoureux que des expérimentalistes canadiens peuvent produire. » – [Robert Everett-Green]
« Passing through/torn formations s’étend entre le Canada et l’Europe de l’Est – un paysage démystifié de relations familiales parlant de migration et de transposition. » – [Marian McMahon]
Le cinéaste Stan Brakhage, à propos de ce film : Passing Through dévoile une expérience multi-facette au spectateur. Il s’agit notamment d’un document de famille, mais monté avec une conscience aiguë du processus filmique, participant à la mise en forme de l’image. Cependant, la mélodie bruitiste et les mots cherchent à représenter l’esprit du geste du cinéaste.
“Philip Hoffman’s passing through/torn formations is a wide open ramble through the labyrinth of memory, considered primarily as a family affair. The film deals with the life and history of Hoffman’s Czech-born mother and her family, presented as a kind of polyphonic recitation—of words, of images and of sounds. Hoffman’s control of his materials is exciting and demanding, to the point at which parts of the film become almost too richly orchestrated to be taken in… But this profusion is simply the bounty with which this gifted young filmmaker has to work. Like Hoffman’s Genie-nominated ?O,Zoo!, passing through is a film to weigh in the mind, to ponder, and to celebrate as an example of the vigorous work Canadian experimentalists can produce.” – [Robert Everett-Green]
“Passing through/torn formations extends from Eastern Europe and back again—an unravelling tapestry of family relations that speaks of migration and translation.” – [Marian McMahon]
“Passing through/torn formations accomplishes a multi-faceted experience for the viewer—it is a poetic document of Family, for instance—but Philip Hoffman’s editing throughout is true to thought process, tracks visual theme as the mind tracks shape, makes melody of noise and words as the mind recalls sound.” – [Stan Brakhage]
Translation to French © Emma Roufs