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Quand | When

11.10.2015 | 19h00

| Where

Salle J.A. de Sève ,Concordia
1400, boul.  De Maisonneuve, Montréal [QC]

Média | Media

16mm | 35mm
En présence des cinéastes.

Billets | Tickets

nouveaucinema.ca

Avec | With

“I always felt like I was a reluctant experimental filmmaker. I did it, I had some skill and passion for it, and sustained it for a long period of time, while ultimately it allowed me a sort of back-door cultivation into the visual arts.” – Richard Kerr

Richard Kerr est le plus aventureux artistiquement parlant d’un groupe de cinéastes issus du Collège Sheridan (Oakville, Ont.) dans les années 1970, communément appelés Escarpment School, soit « L’école de l’Escarpement » (Phil Hoffman et Gary Popovich en sont des membres). Kerr a quitté l’école secondaire sans avoir complété son programme d’étude et a poursuivi une carrière dans le hockey jusqu’à son intérêt de longue date pour la photographie le pousse à étudier la pratique filmique (un intérêt partagé par d’autres cinéastes expérimentaux canadiens comme Michael Snow, Joyce Wieland et Jack Chambers). Les films de Kerr sont teintés par le rôle qu’a joué la photographie sur sa compréhension et son rapport à la pratique cinématographique. Ils documentent des réalités locales, et questionnent le paysage américain et ses représentations qui s’inscrivent dans une tradition photographique américaine découlant de Walker Evans, en passant par Robert Frank et Larry Clark.

RICHARD KERR

Richard Kerr est le plus aventureux artistiquement parlant d’un groupe de cinéastes issus du Collège Sheridan (Oakville, Ont.) dans les années 1970, communément appelés Escarpment School, soit « L’école de l’Escarpement » (Phil Hoffman et Gary Popovich en sont des membres). Kerr a quitté l’école secondaire sans avoir complété son programme d’étude et a poursuivi une carrière dans le hockey jusqu’à son intérêt de longue date pour la photographie le pousse à étudier la pratique filmique (un intérêt partagé par d’autres cinéastes expérimentaux canadiens comme Michael Snow, Joyce Wieland et Jack Chambers). Les films de Kerr sont teintés par le rôle qu’a joué la photographie sur sa compréhension et son rapport à la pratique cinématographique. Ils documentent des réalités locales, et questionnent le paysage américain et ses représentations qui s’inscrivent dans une tradition photographique américaine découlant de Walker Evans, en passant par Robert Frank et Larry Clark. Tout à la fois, ses films explorent la thématique de la culture américaine et parfois les thèmes liés au Beat, pour lesquels Kerr démontre un enthousiasme par ailleurs partagé par les autres membres de l’Escarpment School. Richard Kerr a réalisé un grand nombre d’oeuvres à partir de divers médiums, en film, vidéo et en tant qu’artiste visuel.

Richard Kerr is the most artistically adventurous of a group of filmmakers who came out of Sheridan College (Oakville, Ont.) in the 1970s and are sometimes referred to as the Escarpment School (other members include Phil Hoffman and Gary Popovich). Kerr left high school without having completed his program of studies and pursued a career in hockey until a long-standing interest in photography (an interest shared with other Canadian experimental filmmakers such as Michael Snow, Joyce Wieland and Jack Chambers) prompted him to study filmmaking. Kerr’s films evidence the profound influence photography has played in his understanding of filmmaking. They document local realities and survey the American landscape as it has been portrayed in a tradition of American photography that descends from Walker Evens through Robert Frank to Larry Clark. At the same time, his films explore American culture, sometimes dealing with the Beat themes, for which Kerr evinces an enthusiasm shared with other members of the so-called Escarpment School. Richard Kerr has produced a large body of work in multiple media, working in film and video and as a visual artist.

MICHAELA GRILL

Née en 1971, en Autriche.

A étudié à Vienne, Glasgow et Londres. Depuis 1999, diverses œuvres en film/vidéo, des installations et des œuvres visuelles réalisées en direct; plusieurs performances en Autriche et à l’étranger. Habite et travaille à Vienne.

Born: 1971 in Austria.

Has studied in Vienna, Glasgow and London. Since 1999 various film/video works, installations and live visuals; various performances in Austria and abroad. Lives and works in Vienna.

EMMANUEL LEFRANT

Emmanuel LEFRANT, cinéaste, travaille sur l’abstraction entendue comme paysage, un paysage acteur ou producteur d’émotions et d’expériences subjectives. Les films reposent sur l’idée de représenter/révéler un monde invisible, une nature qu’on ne voit pas, au travers des formes secrètes de l’émulsion. Ce sont des films dont la vision est une expérience physique intense et où le temps de la projection peut être une épreuve douloureuse. Les films fonctionnent sur le mode hallucinatoire et sont en cela de pures expériences visuelles et kinesthésiques.

Outre les films qu’il réalise, il a fondé en 2000 avec Nicolas Berthelot, Alexis CONSTANTIN et Stéphane Courcy le collectif Nominoë avec lequel il a créé des performances qui ont été jouées au Centre Pompidou, à la fondation Serralvès ou encore au festival international d’Édimbourg. – [Black Box Live]

Emmanuel LEFRANT’s film work is based on abstraction being apprehended as landscape. A landscape that is actor or producer of emotions and subjective experiences. The films lie on the idea of representing, of revealing an invisible world (the secret forms of emulsion), a nature that one does not see. They are movies which are presented under the shape of a physical experience, an experience of the body. The time of the screening is a great ordeal because they are films that work on the hallucinatory mode: they are pure visual and kinaesthetic experiences.

In 2000, he founded with Nicolas Berthelot, Alexis CONSTANTIN et Stéphane Courcy the collective Nominoë. They created together performances which have been played at the Pompidou Centre, at the Serralvès Foundation or at the Edinburgh International Film Festival. – [Black Box Live]

FNC 2015

11.10.15 | Salle J.A. de Sève, Concordia | 19h00 | 60 min

Richard Kerr | 1988 | 16mm | 35 min

Tourné à la fin des années 1980 dans les déserts du Sud-ouest américain, Last Days… est une vision poétique, douloureuse des conséquences apocalyptiques du militarisme et de la faillite des idéaux américains. Se situant après l’automne, des voix désincarnées prophétisent et attestent l’arsenal et des symboles nationalistes dystopiques, accompagnant un tourbillon d’images troublantes d’un paysage désertique.

Shot in the late 1980s in deserts of the American southwest, Last Days… is a poetic, harrowing vision of the apocalyptic consequences of militarism and the bankruptcy of the American ideal. Set after the fall, disembodied voices prophesize and attest over a swirling ménage of unsettling desert landscape, weaponry, and dystopian nationalist symbolism.

Michaela Grill | 2003 | digital | 10 min

Il était une fois, au tout début du cinéma, un nouveau médium auquel on donna un nom poétique en Allemand : ombres électriques. Un siècle plus tard, l’espèce de l’image en mouvement reste plus ou moins digne de ce nom malgré toutes ses mutations technologiques. Le film trans de Michael Grill et Martin Siewert en est un bon exemple : c’est une œuvre d’ombres et de silhouettes, une redécouverte du cinéma électronique à l’image de la peinture abstraite

“At one time, in the early years of the cinema, this new medium was given a poetic name in German: electric shadows. Even a century later, the species of moving images more or less lives up to this name in spite of all its technological mutations. Michaela Grill and Martin Siewert’s trans is a good example of this: It is a work of shadows and silhouettes, a rediscovery of electronic cinema as abstract painting” – [Stefan Grissemann | Translation: Steve Wilder | www.sixpackfilm.com]

Michaela Grill | 2006 | digital | 5 min

“Hello Again est un road movie coloré, un vidéo de musique ‘classique’, tant au niveau de la production (les images assemblées à une piste musicale préexistante) qu’à l’intention derrière son concept.” – [Michaela Grill]

“Hello Again is a colorful road movie, a “classic” music video, both in terms of its production (pictures set to an existing music track) and the intention behind it.” – [Michaela Grill]

Emmanuel Lefrant | 2002 | 16 mm | 3min

STILL FRAMES est un film de laboratoire qui été imaginé alors que je terminais SARABAN. C’est d’ailleurs à partir des mêmes originaux que les deux films ont été concus. Il ne s’agissait pas tant de montrer que des images identiques peuvent produire deux films différents que de mettre en valeur l’incidence de la lumière sur la couleur.

STILL FRAMES is a laboratory film, conceived while I was finishing SARABAN. Indeed the two films were produced from the same images. The aim was not only to prove that the same source of image can generate two different films but also to highlight the incidence of light on color.

Translation to French © Emma Roufs