Quand | When
02.12.2020 – 30.12.2020
Où | Where
Média | Media
HD
Billets | Tickets
“I’m in love with cinema, music, literature, architecture and light, and in my work I try to bring this all together into one experience.” – Anouk De Clercq
Anouk De Clercq (1971) a étudié le piano à l’Académie de Musique de Gand et le cinéma à l’institut Sint Lukas de Bruxelles. Ses films explorent le potentiel audiovisuel du langage numérique afin de créer des mondes possibles. Beaucoup de ceux-ci possèdent des caractéristiques architectoniques fortes.
“Cet événement a été présenté en ligne dans le cadre de la série CRITIQUES. Une vidéo de l’œuvre a été présentée en ligne pour une durée limitée sur le microcinéma en ligne de la lumière collective.Un article de Mathieu Li-Goyette a été commandé par VISIONS pour l’occasion.L’article co-publié par Hors champ et Offscreen est disponible ici.
“This event was presented online as part of the CRITIQUES series. A video of the work was presented online for a limited time on la lumière collective’s online microcinema. An article by Mathieu Li-Goyette was commissioned by VISIONS for the occasion. The article was co-published by Hors champ and Offscreen and is available here.
ANOUK DE CLERCQ
Anouk De Clerq explore le potentiel du langage audiovisuel pour faire émerger des mondes possibles. Elle s’intéresse à ce qui existe au-delà de la réalité, et entre le visible et l’imaginaire. Elle a reçu plusieurs prix incluant le prix Illy à Art Brussels en 2005 et un Prix Ars Electronica Honorary Mention en 2014. Ses œuvres ont été présentées au Tate Modern, Centre Pompidou, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, MAXXI, Centre d’Art Contemporain Genève, BOZAR, International Film Festival Rotterdam, Berlinale et Ars Electronica, parmi d’autres. De plus, Anouk de Clerq est une habituée des festivals FIFA et FNC, qui se déroulent à Montréal et à Québec à chaque année, où ses œuvres ont été présentées à plusieurs reprises. Une grande rétrospective importante sur l’ensemble de son œuvre avait été organisé par FIFA en 2019. Elle est affiliée au School of Arts University College Ghent en tant que professeur invitée et elle est membre fondatrice de Auguste Orts, On & For Production and Distribution, et instigatrice de Monokino. Anouk De Clerq est l’auteure de Where is Cinema, publié par Archive Books en 2019.
Anouk De Clercq explores the potential of audiovisual language to create possible worlds. She is interested in what lies behind ‘reality’ or in between the visible and the imaginary. She has received several awards, including the Illy Prize at Art Brussels in 2005 and a Prix Ars Electronica Honorary Mention in 2014. Her work has been shown in Tate Modern, Centre Pompidou, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, MAXXI, Centre d’Art Contemporain Genève, BOZAR, International Film Festival Rotterdam, Berlinale, Ars Electronica, among others.In addition, Anouk de Clerq’s work has been presented on several occasions at the FIFA and FNC festivals, which take place in Montreal and Quebec City each year. A major retrospective of her entire body of work was organized by FIFA in 2019.Anouk De Clercq is affiliated to the School of Arts University College Ghent as a guest professor. She is a founding member of Auguste Orts, On & For Production and Distribution and initiator of Monokino. Anouk De Clercq is the author of Where is Cinema, published by Archive Books in 2019.
2003 | video | b&w | sound | 12 min
Des puits de lumière et la caméra bougent dans le noir comme dans un glissando. Des formes plates et tranchantes apparaissent en noir et blanc et en haute définition. Elles se promènent le long des grandes surfaces murales, ouvrent sur leur passage des étages, des fenêtres ainsi que des portes, et se décomposent sur le sol, les escaliers et des colonnes. De cette manière, selon une chorégraphie contrôlée rythmée par la musique de Anton Aeki, une expérience purement architecturale se crée à l’écran. Comme un mobile audiovisuel constructiviste, le bâtiment se révèle et est documenté comme dans un rêve d’architecte. En d’autres mots : il consiste en un point de départ spatiale et atmosphérique pour que les utilisateurs commencent à y laisser leurs traces. Building est inspiré de la nouvelle chambre de concert à Bruges et par conséquence offre aussi un hommage au travail de Robbrecht & Daem, le collectif d’architectes belges qui est connu pour ses travaux comme le nouveau musée Bojimans van Beuningen à Rotterdam ainsi que les Aue-pavillons pour la documenta IX à Kassel. – [LightCone]
Shafts of light and the camera are moving through the dark as in a glissando. Flat, sharply cut forms appear in black-and-white and high definition. They feel their way along expanses of wall, opening up storeys, windows and doors, and break down on floors, stairs and columns. In this way, according to a controlled choreography upheld by the music of Anton Aeki, a truly architectural experience is created on the screen. Like a constructivist audiovisual mobile, the building reveals itself and is being documented as in an architect’s dream. In other words: as a spatial and atmospheric starting point for users to start leaving their marks on it.
Building is inspired by the new concerthall in Bruges and thereby also pays homage to the work of Robbrecht & Daem, the Belgian architect’s collective which is well known for such exploits as the new Boijmans van Beuningen museum in Rotterdam and the Aue-pavilions for Documenta IX in Kassel. – [LightCone]
Translation to French © Jonatan Campbell