Skip to main content
Quand | When

07.04.2022 | 18h45

| Where

la lumière collective
7080 Rue Alexandra #506, Montréal, QC H2S 3J5
* Réservation obligatoire

Média | Media

16mm
En présence du cinéaste.

Avec | With

“Experimental film isn’t any one thing — it’s that whole territory that the other genres (narrative, doc, animation, etc.) leave unexplored, and it doesn’t really take much exposure to it to realize how diverse the films really are.” – Roger Beebe

Roger Beebe est un cinéaste dont l’oeuvre, depuis 2006, est composée en majeure partie de performances multi-pojecteurs et d’essais vidéos qui explorent le monde des images trouvées et des paysages « trouvés » de l’âge néolibéral.

ROGER BEEBE

Roger Beebe est un cinéaste qui, depuis 2006, réalise en majeure partie des performances multi-projecteurs et des essais vidéos qui explorent le monde des images trouvées et des paysages « trouvés » datant de l’âge néolibéral. Il a présenté ses films à l’international dans des endroits improbables tels le Jumbotron de CBS à Times Square et à la station McMurdo en Antarctique, mais aussi dans des lieux et événements plus conventionnels tel que Sundance, au MoMA avec des performances solo à la Anthology Film Archives, au Laboratorio Arte Alameda à Mexico ou encore au Los Angeles Filmforum. Beebe est également un programmateur de films : il a présidé Flicker, un festival de films small-gauge à Chapel Hill en Caroline du nord de 1997 à 2000. Il est également le fondateur du Florida Experimental Film Festival dont il sera le directeur artistique de 2004 à 2014. Il est présentement professeur dans le département des arts de l’Ohio State University.

Roger Beebe is a filmmaker whose work since 2006 consists primarily of multiple-projector performances and essayistic videos that explore the world of found images and the “found” landscapes of late capitalism. He has screened his films around the globe at such unlikely venues as the CBS Jumbotron in Times Square and McMurdo Station in Antarctica as well as more likely ones including Sundance and the Museum of Modern Art with solo shows at Anthology Film Archives, The Laboratorio Arte Alameda in Mexico City, and Los Angeles Filmforum among many other venues. Beebe is also a film programmer: he ran Flicker, a festival of small-gauge film in Chapel Hill, NC, from 1997-2000 and was the founder and Artistic Director of FLEX, the Florida Experimental Film Festival from 2004-2014. He is currently a Professor in the Department of Art at the Ohio State University.

FILMS for ONE to EIGHT PROJECTORS

2010 |2x  16mm | 12 mins

Le bottin téléphonique de Manhattan comporte 14 pages de compagnies qui se donnent des noms absurdes afin de se placer au début de la liste alphabétique. Le capitalisme triomphe à nouveau sur la richesse linguistique. Notre défi : apprendre à écrire un poème quand il ne reste qu’une seule lettre.

The Manhattan phone book has 14 pages of companies jockeying to be at the start of the alphabetical listings. Capitalism triumphs over linguistic richness yet again. Our challenge: to learn how to write poetry when there’s only one letter left.

2019 | 4 x 16mm | 15 mins

« Lineage » est une performance « orchestrale » composée de boucles projetées à l’aide de quatre projecteurs 16mm. En utilisant comme point de départ les animations abstraites de Norman McLaren dans « Lines Horizontal » ainsi que des images retravaillées de deux portraits documentaires filmés à la fleur de l’âge de McLaren et à la fin de sa vie, ce film explore les moyens par lesquels les marques abstraites – créées par impression laser, par gravure, par tirage contact et/ou par développement à la main – provoquent des sons étranges et surprenants. Ces sons et ces images sont organisés en mouvements allant de compositions linguistiques stratifiées de style drone influencées par Steve Reich, en passant par des glissandos se modifiant en un timbre électronique et extraterrestre propre à la piste de son optique abstraite.

“Lineage” is a loop-based “orchestral” film performance for four 16mm projectors. Using as a point of departure Norman McLaren’s abstract animations in “Lines Horizontal” as well as reworked footage from two documentary portraits of McLaren in his prime and in his later life, the film explores the ways in which abstract marks made in a variety of ways—laser printing and etching, contact printing and hand-processing—result in strange and surprising sounds. Those sounds and images are arranged into movements that range from a Steve Reich-influenced layered linguistic composition to drones to aggressive glissandos rendered in the alien electronic timbre of the abstract optical track.

2021 | 4 x 16mm | 10 mins

Une exploration des bruits et des sifflements d’un lecteur de son optique qui tente d’interpréter tant bien que mal les sensations générées par les abstractions colorées créées à l’aide de ruban adhésif washi à 30$ provenant d’un magasin de fournitures artistiques. Du modernisme à la Michael’s?

An exploration of the hums and hisses and pops of an optical sound reader trying to make sense and sensation out of colored abstractions made from $30 of washi tape purchased at Michael’s craft store.  Modernism à la Michael’s?

2018 | digital | 8 mins

The Comic Sans Video est un essai cinématographique de « fond d’écran » sur les façons dont le goût est déterminé selon la race, la classe sociale ou le genre.

Provoquée par la réponse de Twitter au design du chandail « I Can’t Breathe » d’Eric Garner, a vidéo s’inspire à parts égales des écrits théoriques de Pierre Bourdieu, des conversations avec deux collègues et avec ma mère pour réfléchir à la fois sur le discours public et mes propres préjugés esthétiques.

The Comic Sans Video is a “desktop cinema” essay on the ways in which taste is determined by race, class, gender. Provoked by the Twitter response to the Eric Garner “I Can’t Breathe” t-shirt design, the video draws in equal parts on the theoretical writings of Pierre Bourdieu and conversations with two colleagues and my mother to reflect on both the public discourse and my own aesthetic prejudices.

2010 | 16mm | colour | sound | 3 mins 38s

Les fleurs qui défilent rapidement et les chants des oiseaux du matin lient intérieur et extérieur, concept et nature.

Rapid-fire florals and morning bird songs bridge interior and exterior, design and nature.

2015 | 6 x 16mm | 17 mins

Une performance à six projecteurs 16mm qui explore l’histoire de l’enregistrement sonore et les manières par lesquelles le son est représenté en images. Composé majoritairement de fragments de films éducatifs des années 1940 à 1980, SOUNDFILM crée un espace sonore et visuel complexe dans lequel lesdits fragments, en commençant par un abécédaire sonore élémentaire, s’unissent autour de divers moment clés et de stratégies : des représentations des vibrations des particules dans l’air, des animations de l’anatomie et du fonctionnement de l’oreille interne, du bruit et de la protection de l’ouïe et des technologies d’interprétation sonores (pistes de son optique, oscilloscopes, etc.) En contrepartie, le film explore et joue simultanément avec un certain degré d’abstraction au sein de ces représentations en laissant parfois s’exprimer le son et l’image pour leur qualités sensorielles propres. Ces sections font également référence au compositeurs minimalistes américains qui font appel à des changements de phase et à des répétitions rappelant le travail de Steve Reich.

A six-projector 16mm film performance, exploring the history of sound recording and the ways in which sound is represented as image. Composed primarily of fragments of 16mm educational films stretching from the 1940s through the 1980s, SOUNDFILM creates a complex visual and sonic space in which these fragments, starting with a compendium of elementary sound primers, coalesce around various key moments and strategies: representations of the vibrations of air particles, anatomical animations of the middle and inner ear, noise and hearing protection, and the technologies for representing sound (optical tracks, oscilloscopes, etc.). Simultaneously, however, the film explores and plays with a certain degree of abstraction that happens in these representations, at times liberating sound and image for their sensual qualities alone. In these sections it also references American minimalist composition with phase shifts and repetitions that recall the work of Steve Reich.

2019 | 3 x 16mm + video | 18 mins 40 secs

« de rerum natura »  est une méditation en trois temps sur la beauté du monde naturel accompagnée de lamentations questionnant l’importance de se pencher sur le sujet.

« de rerum natura” is a three-part meditation on beauty in the natural world with lots of hand-wringing about whether there’s anything much to say about all that

Translation to French © Théo Parent
Revision © Emma Roufs