Quand | When
26.06.2024 | 20h45
Où | Where
Le Livart – en plein air
3980 St-Denis,
Montréal [QC]
Média | Media
Numérique
En présence de cinéastes
Billets | Tickets
EXPMTL est un programme composé d’œuvres de cinéma et d’art vidéo réalisées par des artistes de Montréal et des environs. Présenté en collaboration avec le Cinéma Public et en partenariat avec le Livart, le programme sera présenté en personne par Benjamin R. Taylor, artiste, directeur créatif de VISIONS et co-directeur de la lumière collective.
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EXPMTL is a programme of film and video works made by artists in and around Montréal, Canada. In collaboration with Cinéma Public in partnership with Livart, the programme is presented in person by Benjamin R. Taylor, artist, creative director of VISIONS and co-director of la lumière collective in Montréal.
EXPMTL
26.06.2024 | 20h45 | Le Livart | 62 mins
- Just Words
- but one bird sang not
- Show de bleu
- un bête accident
- Aliquid
- TimeTraveller™ Episode 01
- Mobilize
- We Thought It Was Tanderrum
- Drei Atlas
- brouillard #14
Louise Bourque | 1991 | 16mm vers numérique | 10 mins
« Dans Just Words, Bourque intercale des séquences de sa mère et de ses sœurs avec une interprétation par l’actrice Patricia MacGeachy de Not I de Samuel Beckett. Le résultat est troublant (comme tout Beckett) mais touchant (comme certains Beckett ne le sont pas). » – Jay Scott, The Globe and Mail, 1992
Using as its text Samuel Beckett’s NOT I, this shocking gift incorporates optically printed home movie footage and an eerily slick close-up of actress Patricia MacGeachy as she rants at lightning speed Beckett’s words about home, family and the confines and alienation associated with being a woman. – Madcat Film Festival.
Pierre Hébert | 2018 | 35mm vers numérique | 6 mins
Film gravé sur pellicule 35mm, terminé en vidéo numérique HD, 2018. réalisation: Pierre Hébert, musique: Malcolm Goldstein, 5:50
Ce film, qui fait partie du projet Scratch, est une interprétation visuelle de la pièce musicale pour violon solo de Malcolm Goldstein d’après un chant populaire de Bosnie-Herzégovine. Le compositeur la décrit comme un geste d’espoir pour la paix dans cette région dévastée par la guerre dans les années 1990. – Pierre Hébert
Scratched directly on 35mm film stock, completed on HD digital video. This film, part of the Scratch project, is a visual interpretation of a Malcolm Goldstein piece for solo violin based on a Bosnian popular song from Bosnia-Herzegovina. The composer describes it as a gesture of hope for peace in that land ravaged by war during the 1990’s. – Pierre Hébert.
Antoine Larocque | 2022 | numérique | 5 mins
Show de bleu (2022) est un court-métrage tourné à Tingwick, dans la région du Centre-du-Québec. Le titre de l’oeuvre vient d’une expression québécoise qui fait référence au burnout. Le crissement de pneus (burnout) se produit quand des automobilistes font perdre de la traction à leurs véhicules pour que le roulement accéléré des roues génère une fumée bleue. Cette pratique, jugée illégale par le code de la sécurité routière, met en lumière la vie en zone rurale et les loisirs qui la constituent. La vidéo souligne ainsi la culture automobile par le biais de la rencontre entre ses adeptes. En tentant de « laisser leur trace », ces derniers participent à une forme de rituel filial. La séquence d’images est tirée de scènes trouvées et filmées par Antoine Larocque. Elle est accompagnée d’une trame sonore réalisée par le compositeur Charles Barabé. – Vithèque
Show de bleu (2022) was shot in the town of Tingwick, located in the Centre-du-Québec region. The title, “Show de bleu”, comes from a local expression referring to doing a burnout. The video highlights a form of filial ritual as well as the encounter between the followers of car culture and the act of leaving one’s mark. The sequence of images in the film is drawn from sources found and filmed by Larocque, while the film’s soundtrack is produced by composer Charles Barabé. – Antoine Larocque.
Alexandre Fatta | 2013 | numérique | 3 mins
Portrait contemporain de la réification et de la déshumanisation, de l’agonie de la civilisation marchande, de la catastrophe présente et future dans l’indifférence généralisée, le nihilisme pur et sans élégance. – Vithèque
“A Silly Accident” – A contemporary portrait of our market civilization’s dehumanization, agony and present and future catastrophe unfolding in a generalized indifference guided by a pure and brute nihilism. – Vidéographe.
Sabrina Ratté | 2019 | numérique | 5 mins
Aliquid est une vidéo à canal unique dans laquelle le signal électronique est manipulé numériquement pour se matérialiser en chair synthétique. Atterrissant lentement sur une architecture de verre, cette substance indéfinie est déchirée par des arêtes tranchantes et se désintègre finalement en particules qui se répandent dans l’atmosphère. – Sabrina Ratté.
Aliquid is a single channel video where the electronic signal is manipulated digitally to materialize into synthetic flesh. Slowly landing onto a glass architecture, this undefined substance is torn apart by sharp edges and eventually disintegrates into particules that spread into the atmosphere. – Sabrina Ratté.
Skawennati | 2007 | numérique | 6 mins
Créée par Skawennati entre 2007 et 2014, TimeTraveller™ offre en neuf épisodes une relecture critique postcoloniale de l’histoire des autochtones de l’Île de la Tortue. La particularité de cette œuvre est qu’elle projette la présence autochtone dans l’avenir par le biais de la science-fiction. – MAC
The year is 2121. Brilliant billboards, seamless and seemingly endless, light up the flyway. A young man, sporting a black jetsuit and a dreadhawk, zooms through the air, propelled by a fusion-powered jet pack. The first episode introduces us to Hunter in his environment. Tired of his life as a hired gun, Hunter wants to do something different. He realizes that he can use his edutainment system –his TimeTraveller™– to find guidance to his own path. Thus begins his journey. – Skawennati.
Caroline Monnet | 2018 | numérique | 4 mins
Réalisé dans le cadre de la série « Souvenir », le court métrage Mobiliser de Caroline Monnet se sert des archives de l’ONF pour proposer un exaltant voyage qui nous emmène du Grand-Nord jusqu’au Sud urbain. L’œuvre fait ressortir la tension entre les modes de vie traditionnels et modernes que vivent les Premières Nations.
Guided expertly by those who live on the land and driven by the pulse of the natural world, Mobilize takes us on an exhilarating journey from the far north to the urban south. Over every landscape, in all conditions, everyday life flows with strength, skill and extreme competence. The fearless polar punk rhythms of Tanya Tagaq’s Uja underscore the perpetual negotiation between the modern and traditional by a people always moving forward. – Caroline Monnet.
Benjamin R. Taylor | 2018 | numérique | 6 mins
« Nous pensions qu’il s’agissait de Tanderrum », auraient-ils déclaré.
Je vole ci-haut
Fantômes et futurs volent ci-bas
Des vacances à la plage
Ils détruisent ma rue
L’hémisphère sud
Se superpose à celle du nord
Lignes de chanson et carte géographique
Dresser la carte du terrain
Tanderrum : échange de cadeaux en échange d’un passage sûr sur les terres de quelqu’un.
They’re tearing up the street outside my house as my feet touch the sand. Moving about as I please. The blueprint of the South overlays on the North. Ghosts sing across voids and you look just like me. [Tanderrum: a ceremony allowing safe passage and temporary access and use of land and resources by foreign people.] – Benjamin R. Taylor
Miryam Charles | 2018 | 16mm vers numérique | 7 mins
Une femme de chambre est suspectée du meurtre de son ancien employeur. Interrogée par la police, elle révélera l’existence d’un pouvoir surnaturel.
A maid is suspected of murdering her former employer. Questioned by the police, she will reveal the existence of a supernatural power. – La distributrice.
Alexandre Larose | 2013 | 35mm vers numérique | 10 mins
14 passages à la caméra, en surimpressions d’un même paysage en mouvement, en bordure d’un lac. Véritable éloge de la verdoyance et de la lumière, ce film splendide témoigne aussi en filigrane d’un profond attachement à l’enfance. – VUCAVU
brouillard #14 is the result of in-camera temporal layers shot on the path that extends from the filmmaker’s family cottage to a lake. “In his ongoing brouillard – passages series, Alexandre Larose creates long-take sequences by superimposing first-person, Hamish Fulton-esque walking trajectories shot along a man-made path leading to a lake. Using a lens wide enough to condense the human eye’s field of vision into the frame’s 1.33 aspect ratio, Larose creates spectral superimpositions infused with a meteorological mix and the intense lusciousness of the Quebec landscape.” – Andréa Picard.