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Quand | When

07.05.2016 | 21h00
10.02.2916 | 18h00
11.05.2016 | 19h00

| Where

la Cinémathèque québécoise
335, boul. De Maisonneuve Est, Montréal [QC] |
Double Negative Studios |
Microcinéma être
6029a, Av du Parc, Montréal [QC]

Média | Media

16mm | HD
En présence du cinéaste &  performance

Billets | Tickets

www.cinematheque.qc.ca

Avec | With

“Amid the increasingly commodified and rhythmically challenged digital age of projected images, MacKenzie exhibits genuine commitment to film’s arcane architecture , material fragility, and musical cadence.” – Brett Kashmere

Alex MacKenzie vit à Vancouver. En tant qu’artiste en arts médiatiques, Alex MacKenzie travaille principalement à partir du film analogue 16mm et d’imageries issuses du processus de développement de la pellicule à la main. Il créée des œuvres appartenant au « cinéma élargi », des installations  lumineuses et des performances basées sur l’utilisation de projecteurs

ALEX MACKENZIE

Alex MacKenzie vit à Vancouver. En tant qu’artiste en arts médiatiques, Alex MacKenzie travaille principalement à partir du film analogue 16mm et d’imageries issuses du processus de développement de la pellicule à la main. Il créée des œuvres appartenant au « cinéma élargi », des installations lumineuses et des performances basées sur l’utilisation de projecteurs. Ses œuvres ont été présentées au Festival international du Film de Rotterdam, au Festival du film expérimental ExiS à Seoul, à Lightcone à Paris, au Kino Arsenal à Berlin et dans nombreux autres festivals et espaces réservés aux arts, à l’international. Alex est le fondateur et a été le commissaire de la galerie Edison Electric Gallery of Moving Images, du cinéma Blinding Light!! et du Festival du Film Vancouver Underground. Il a été en résidence à l’atelier MTK à Grenobles en France, à la galerie Struts Gallery/Faucet Media au Nouveau Brunswik, à Cineworks’Analog Film Annex à Vancouver ainsi qu’au centre Daimon à Gatineau. Alex a co-édité Damp: Contemporary Vancouver Media Art (Presse Anvil 2008), et interviewé David Rimmer pour Loop, Print, Fade + Flicker: David Rimmer’s Moving Images (Presse Anvil 2009). Il a été le commissaire des séries : Portal (cinéma WNDX à Winnipeg en 2012), Auroratone : Digitalis (Festival FilmPop à Montréal en 2012), The Film That Buys The Cinema (Cube Bristol en 2013) et Hyborian Witch (Wrong Wave/Kensington Gore en 20130). Alex est un des membres fondateurs du collectif Iris Film Collective à Vancouver.

​« Alez MacKenzie est univoquement un maître contemporain du cinéma élargi : utilisant des technologies rares et obsolètes d’un habile doigter propre à celui d’un alchimiste du visuel, MacKenzie fait miroiter ses oeuvres magnifiques et hypnotisantes anti-narratives à l’aide de ces détritus de l’histoire du cinéma afin de créer une vision alternative complétement inoubliable et indéniablement puissante.» – [Festival du Film Antimatter]

Alex MacKenzie is a Vancouver-based media artist working primarily with 16mm analog film equipment and hand processed imagery. He creates works of expanded cinema, light projection installation, and projector performance. His work has screened at the Rotterdam International Film Festival, the EXiS Experimental Film Festival in Seoul, Lightcone in Paris, Kino Arsenal in Berlin and many other festivals and art spaces worldwide. Alex was the founder and curator of the Edison Electric Gallery of Moving Images, the Blinding Light!! Cinema and the Vancouver Underground Film Festival. He was an artist in residence at Atelier MTK in Grenobles France, the Struts Gallery/Faucet Media in New Brunswick, Cineworks’ Analog Film Annex in Vancouver and Daimon in Gatineau. Alex co-edited Damp: Contemporary Vancouver Media Art (Anvil Press 2008), and interviewed David Rimmer for Loop, Print, Fade + Flicker: David Rimmer’s Moving Images (Anvil Press 2009). Commissions include Portal, (Situated Cinema WNDX Winnipeg 2012), Auroratone: Digitalis (FilmPop Montreal 2012), The Film That Buys The Cinema (Cube Bristol 2013) and Hyborian Witch (Wrong Wave/Kensington Gore 2013). Alex is a founding member of the Iris Film Collective in Vancouver.​
“Alex MacKenzie is the unequivocal master of contemporary Canadian expanded cinema: using rare and outdated technology with the deft touch of a visual alchemist, MacKenzie spins his stunning and mesmerizing anti-narratives using the detritus of cinematic history to create a completely unforgettable, and undeniably powerful, alternate vision.” -[Antimatter Film Festival]

APPARITIONS

07.05.2016 | La Cinémathèque québécoise | 21h00 | 55 min

2016 | 2 X 16mm | colour & b&w | 55 min

Inspirée par l’imagerie stéréo, le clash et la collusion des forces socioéconomiques, cette combinaison d’oeuvres cherche à démanteler les codes cinématographiques tout en mettant au premier plan projecteur et lumière tel une sculpture : une corruption consciente et une interférence du dispositif pour susciter l’inattendu, remodelant la représentation en un royaume de matériaux et d’espace. Utilisant des gélatines de couleur, du camouflage, l’interférence des lentilles et le mouvement du projecteur en tandem explorant la disparité binoculaire, la perspective, la reconnaissance des formes et la surface du film en soi, APPARITIONS examine l’espace de transition qui se jûche entre l’image et l’abstraction.

« Où l’un peut situer des ruptures ou les nier est un choix politique qui détermine la construction du présent. Que quelqu’un exclue ou introduit certains évènements et processus au détriment des autres affecte l’intelligibilité du fonctionnement contemporain du pouvoir au sein du quel nous sommes nous-mêmes empêtrés ».  – [Jonathan Crary, Techniques of the Observer]
« La Beauté est une manifestation des lois secrètes de la nature, qui autrement nous aurait été cachée pour toujours ».  – [Johann Wolfgang von Goethe]

Inspired by early stereo imaging and the clash and collusion of socioeconomic forces, this suite of works seeks to dismantle cinematic codes while foregrounding projector and light as sculpture: a conscious corruption and interference of the apparatus to evoke the unexpected, reshaping repre- sentation into the realm of material and space. Using colour gels, masking, lens interference and projector movement in tandem with an exploration of binocular disparity, perspective, pattern- ing and the film surface itself, APPARITIONS explores the transitional space between image and abstraction.


“Where one locates ruptures or denies them is a political choice that determines the construction of the present. Whether one excludes or foregrounds certain events and processes at the expense of others affects the intelligibility of the contemporary functioning of power in which we ourselves are enmeshed.” – [Jonathan Crary, Techniques of the Observer]
“Beauty is a manifestation of secret natural laws, which otherwise would have been hidden from us forever.” – [Johann Wolfgang von Goethe]

EXPANDED CINEMA WORKSHOP

[EXPANDED CINEMA : APPARATUS AND METHODOLOGY]

10.02.2016 | Double negative studios | 25$ | 18h00 

Dans cet atelier, l’artiste multimédia Alex MacKenzie présentera de près le moteur original du cinéma élargi: le projecteur. Plus précisément, les participants examineront comment travailler avec les dispositifs de projection 16mm afin d’accroître leur potentiel et de réorienter leur fonction. Discussion et examen des divers éléments de projection: la lumière, la lentille, le plan focal, la pellicule, la vitesse, l’obturateur, le moteur, l’ampoule et l’écran seront explorés à l’aide d’exemples vivants et une approche pratique. Le travail des artistes médiatiques contemporains ainsi que des artistes influents sera discuté. Les participants auront l’occasion d’essayer différentes techniques et auront ainsi une meilleure compréhension de la façon dont ces éléments fonctionnent à la fois séparément et en tandem. L’instrument principal de l’image animée sera alors démystifié.

In this workshop, media artist Alex MacKenzie will present a closer look at the original engine of expanded cinema: the projector. Specifically, participants will explore how to work with 16mm projection devices to allow an extension of their potential and a re-purposing of their function. Discussion and examination of the various elements of projection: light, lens, focal plane, film gate, speed, shutter, motor, bulb, and screen will all be explored with live examples and an up-close and hands-on approach. The work of contemporary media artists as well as historically significant artists will be discussed. Participants will be given the opportunity to try out various techniques, and will leave with a better understanding of how these elements work both separately and in tandem, as well as with a demystification of the primary instrument of the motion picture.

IRIS FILM COLLECTIVE

[En présence du cinéaste Alex MacKenzie | Filmmaker Alex MacKenzie present]

11.05.2016| Microcinéma être | 19h00 | 61 min

​Iris Film Collective est un collectif d’artistes indépendants basé à Vancouver. Ils créent et présentent des oeuvres cinématographiques uniques sur support argentique, cinéma élargi, sous forme de sculptures et installations dans le but d’accroître la visibilité et l’accessibilité de l’art médiatique expérimental. Par-dessus tout, leur intérêt pour le film ciné-réel, à un moment où ce médium se déplace vers un modèle post-industriel, est primordial pour toutes leurs activités.

Iris Film Collective is a Vancouver-based group of independent artists creating, exhibiting and touring film-based works—single channel, expanded, sculptural, installation—with the goal of increasing the visibility and accessibility of experimental media art. Above all, our interest in ciné film—actual celluloid—at a time when this medium is shifting to a post-industry model, is of key interest in all our pursuits.

COLLECTED WORKS

2011 – 2015 | Digital Programme | 61 min

John Woods | 2012 | 16mm | 2 min 17 sec

Tourné dans les ruelles et les rues de Vancouver Est, ceci est un film sur le potentiel illimité d’une balade à vélo le dimanche avec un rouleau de pellicule trouvé derrière la maison du cinéaste.

Shot in the alleys and side streets of East Vancouver, this is a movie about the limitless potential held in a Sunday bike ride and a roll of film found behind the filmmaker’s house.

Alex MacKenzie | 2012 | 16mm to digital | 5 min

Un film éducatif endommagé par l’eau, réorienté. Son message d’origine à propos des risques de se marier sans connaître pleinement son partenaire devient abstrait, transformant une leçon de morale en un paysage mouvant. Joué dans le sens inverse, le couple en question se distance, devenant de moins en moins visible au fur et à mesure que le film se détériore …

A water-damaged educational film, repurposed. Its original message of the risks of entering marriage without fully knowing your partner is visually abstracted, rendering a moral lesson into a shifting landscape of emulsion. Played in reverse, the couple in question slowly move apart, becoming less and less visible as the damage worsens at film’s edge…

Sydney Southam | 2011 | 16mm/digital | 4 min 40 sec

Utilisation de séquences de vidéos familiales des années 1940 jusqu’aux années 70 sur 16mm. Cette pièce explore la mémoire, la mort et la perte de l’innocence et de l’enfance à travers la métaphore d’une crème glacée.

Using 16mm family film footage from the 1940s through the ’70s, this piece explores memory, death and the loss of childhood innocence through the metaphor of ice cream.

Ryder White | 2015 | 16mm | 2 min 47 sec

médias que par ses caractéristiques physiques, de quelle importance est l’identité physique? L’imagerie représentée dans ce film est dérivée d’empreintes réalisées sur celluloïd, imprimé à plusieurs reprises jusqu’à ce que toute reconnaissance de la manipulation de la surface d’origine disparaisse.

As the world becomes defined more by the data and media created within it than by its physical characteristics, of what importance is physical identity? The imagery depicted in this film is derived from fingerprints made onto clear celluloid, repeatedly printed until any recognition of the original surface manipulation vanishes.

lisa G | 2015 | 16mm | 3 min

Depending on perspective, perhaps the end of the world is already here. A commissioned work from the IRIS FILM COLLECTIVE’s ‘End of the World’ series created and presented on hand-processed Black & White 16mm film

Amanda Thomson | 2013 | Super 8/digital | 9 min 26 sec

La voix d’une femme esquisse une rélation énigmatique tandis que la caméra Super 8 se perd dans les motifs de la lumière du soleil sur les feuilles balayées par le vent et l’eau, nous laissant abandonnés à la nostalgie et aux souvenirs comme suspendus dans l’éternel présent.

A woman’s voice sketches out an enigmatic romance while the Super 8 camera gets lost in the patterns of sunlight on windswept leaves and water, ultimately abandoning nostalgia and memory for a moment suspended in the eternal present.

John Woods | 2014 |  Super 8 to 16mm | 5 min 40 sec

Au petit matin, un insomniaque erre la nuit, rendu fou par la lumière.

In the wee hours, an insomniac wanders the night, driven crazy by the light.

Ariel Kirk-Gushowaty | 2013 | Super8/digital | 5 min

Les badlands de Drumheller sont d’anciennes mers tropicales de la période dévonienne, il y a 419.2-358.9 millions d’années. L’ancêtre du beluga est apparu il y a 34 millions d’années et a nagé dans les eaux tropicales

The Drumheller badlands are ancient tropical seas from the Devonian period, 419.2–358.9 million years ago. The Beluga whale’s ancient ancestor’s first appeared 34 million years ago, and swam in tropical waters

Zoe Kirk-Gushowaty | 2014 | Super8/digital | 4 min 44 sec

Une étude de la couleur et du cycle des nuances. Un étrange mouvement fluide. Shifter se manifeste par des sentiers fluides qui deviennent progressivement répétitifs.

A study of colour, a cycling of hues. A strange, fluid motion. Shifter manifests itself as smooth trails progressively fading into repetition.

Alex MacKenzie | 2014 | super 8/digital | 4 min 30 sec

Une ode à l’enfance et à la nature passant au monde urbain. Contraste des vidéos promotionnels de Vancouver faites par le bureau de tourisme filmé à nouveau en négatif original Tri-X depuis le porche arrière et développées à la main. Commandé par Echo Park Film Centre pour leur 12e anniversaire. Son de Cyrillic Typewriter.

An ode to childhood and nature’s passing in an urban world, contrasting refilmed vintage Vancouver tourist bureau promos with original negative Tri-X shot from the back porch and bucket processed. Commissioned by Echo Park Film Centre for their 12th Anniversary. Audio by Cyrillic Typewriter.

Sydney Southam | 2012 | 16mm/digital | 3 min 47 sec

En examinant une archive impeccable de vidéos familiales en 16mm, j’ai commencé le voyage dans l’histoire de ma famille et la nature de l’archive en m’intéressant à la dichotomie entre ce qui est préservé et les souvenirs des événements. Un portrait succinct de ma réaction viscérale du suicide de mon père.

By examining an impeccable 16mm archive of family footage, I began the journey into my family history and the nature of the archive, becoming interested in the dichotomy between what is preserved and what is remembered about the actual events. A succinct portrayal of my visceral reaction to the knowledge of my father’s suicide.

Ryder White | 2016 | Super 8/digital | 5 min

TC1, abréviation de «TransCanada Highway 1» est une enquête sur l’immensité de l’espace dont nous pouvons traverser tout en y conservant une certaine connaissance – dans ce cas, au cours d’un voyage sur les routes de l’Amérique du Nord. Filmé en Super 8mm couleur, un format conçu pour conserver des souvenirs de famille, mais exploité ici par un intervallomètre automatisé capturant des prises aléatoires de la campagne. Ce film joue avec la façon dont l’espace, le temps et la vitesse se mêlent avec la mémoire.​

TC1, short for “Trans­Canada Highway 1” is a casual survey of the vastness of the space that we can both reasonably traverse and still have some knowledge of – in this case, over the course of a North American road trip. Shot on colour Super 8mm, a format designed for preserving family memories but operated here by an automated intervalometer capturing random frames of the countryside, this film plays with the way space, time, and velocity intermingle with memory.

Zoe Kirk-Gushowaty | 2013 | 16mm/digital | 7 min 50 sec

Développé comme une conversation audio-visuelle à propos de l’énergie psychique, les cycles du sommeil et de la synesthésie, ce film est comme un sort hanté de couleur et de rythme. Son par Lux Petrova.

Developed as an audio/visual conversation about psychic energy, sleep cycles and synaesthesia, resulting is a haunting spell of color and rhythm. Sound by Lux Petrova.

Translation © Emma Roufs