Quand | When
10.02.2020 | 20h00
Où | Where
la lumière collective
7080, rue Alexandra, Montréal [QC]
Média | Media
projections HD
En présence de la cinéaste.
Billets | Tickets
7$ à la porte
“Highly laborious and musical, Rhayne Vermette’s works are moving fragments of a whole that transform themselves both poetically and politically.” – Mónica Savirón
Suivant son départ délibéré du milieu de l’architecture académique, Rhayne Vermette a établi une pratique artistique distincte axée sur la construction d’images par le biais du cinéma et de la photo.
RHAYNE VERMETTE
Suivant son départ délibéré du milieu de l’architecture académique, Rhayne Vermette a établi une pratique artistique distincte axée sur la construction d’images par le biais du cinéma et de la photo. Principalement autodidacte, suivant l’influence des architectes italiens d’après-guerre, Vermette teinte son travail de thèmes venus du mouvement décadent ainsi que de la notion de l’indéterminé. Sa pratique artistique s’éclaire à travers une série d’œuvres d’images analogiques en mouvement de plus de 20 courts métrages. Ces œuvres sont nées d’un élan personnel capricieux poussant l’artiste vers les processus expérimentaux, les reconstitutions et le réemploi d’images, de même qu’un désir général d’explorer la narrativité et les moyens propres du cinéma. Ses œuvres ont été présentées à d’innombrables occasions telles que le Images Film Festival, le Jihlava International Film Festival, le Festival du Nouveau Cinéma, le European Media Arts Festival, DOXA, le Melbourne International Animation Festival, etc. Vermette a récemment terminé la production d’un long métrage narratif dont la sortie est prévue à l’automne 2020.
Following a very conscious departure from architectural academia, Rhayne Vermette figured a distinctive craft within the construction of images through film and photography. Primarily self-taught, and under the influence of post-war Italian architects, Vermette’s work is ignited by themes from the Decadent movement as well as notions of the indeterminate. Her artistic practice comes into focus through a volume of analogue moving images works exceeding over 20 short films. These works stem from a very self-indulgent impetus keen on experimental processes, reenactments and repurposing images, and a general desire to explode the means of filmmaking and storytelling. Her works have screened at innumerable occasions including Images Film Festival, Jihlava International Film Festival, Festival du Nouveau Cinema, European Media Arts Festival, DOXA, Melbourne International Animation Festival, and so on. Vermette recently finished production on a feature length narrative and is anticipating a release in fall of 2020.
MESSAGE FROM THE DARKROOM
20h00 | 41 min
- TAKE MY WORD
- TUDOR VILLAGE: A ONE SHOT DEAL
- J. WERIER
- TRICKS ARE FOR KIDDO
- DESK STUDY 1
- BLACK RECTANGLE
- FULL OF FIRE
- SCENE MISSING
- DESK STUDY 3
- TURIN
- DESK STUDY 6
- DOMUS
2012 | 16mm | 40 sec
Une coupure entre deux sections à travers un outil d’édition transitionnel, le fondu.
A section cut through a transitional editing tool, the dissolve.
2012 | HD| 5 min 15 sec
À la poursuite d’une éclipse, les habitants de Winnipeg fuient la ville. Pendant ce temps, coincé sur place, le concierge du complexe Tudor Village fait de son mieux pour interrompre leur trajectoire et inciter tout le monde à faire demi-tour.
In pursuit of an eclipse, the citizens of Winnipeg flee the city. Meanwhile, stranded in Tudor Village, the caretaker does his best to interrupt their trajectory & entice everyone to return.
2013 | 16mm to HD | 4 min 30 sec
À travers le prisme de divers projecteurs défectueux, un portrait architectural se révèle comme objet de métamorphose. Ces projecteurs sont présentement en vente chez J. Werier, un entrepôt de brocante à Winnipeg.
An architectural portrait emerges as a transmogrification through various broken projectors. These particular projectors are currently being sold at J. Werier, a Winnipeg warehouse emporium and artifact.
2013 | 16mm to HD | 2 min 22 sec
En 2010, le réalisateur winnipégois Guy Maddin s’exclame : “C’est impossible de faire un collage avec un film!”
In 2010, Winnipeg director, Guy Maddin exclaims “it’s impossible to collage a film!”
2013 | 35mm to HD | 10 sec
Comment faire un film.
How to make a movie.
2013 | 16mm to HD | 1 min 30 sec
Le temps n’a pas été clément pour la toile Black Square de Kasimir Malevich. En 1915, quand l’œuvre fut d’abord exposée, la surface du carré était pure, parfaite; aujourd’hui, la peinture noire qui a craqué révèle le fond blanc, comme du mortier dans un pavement un peu fou.”
Le film documente le fastidieux processus de démanteler et réassembler un montage de “found footage” en pellicule 16 mm. Le collage de la pellicule imite les fonctions d’un rideau, tandis qu’on documente par bande optique la destruction subséquente du film durant sa première projection.
Time has not been kind to Kasimir Malevich’s painting, Black Square. In 1915 when the work was first displayed the surface of the square was pristine and pure; now the black paint has cracked revealing the white ground like mortar in crazy paving. This film documents a tedious process of dismantling and reassembling 16 mm found footage. The film collage imitates functions of a curtain, while the recorded optical track describes the film’s subsequent destruction during its first projection.
2013 | 16mm to HD | 2 min 14 sec
L’exil offre peu d’options. Le retour chez soi peut être reporté à un futur indéterminé; on peut tenter de trouver un lieu de substitution; et, enfin, il y a toujours la possibilité de la folie.
There are few alternatives for exiles. The homecoming may be postponed to an indeterminate future; one could settle for a replacement; and lastly, there is always madness.
2015 | 16mm to HD | 1 min 30 sec
« Est-ce ta première visite ici? » « Oui. » « Eh bien, tout cela doit te paraître un peu bizarre, pas vrai? Tu réalises que je ne peux te voir même si toi, tu me vois. Ça prend un peu de temps à s’y faire.. Oh! Est-ce que je suis en train de regarder ton visage en ce moment? (rires) Peu importe. »
“Is this your first visit here?” “Yes.” “Well this whole thing must seem kinda strange to you, huh? You realize that I can’t see you even though you see me. Well that takes a little getting used to.. Oh. Am I looking at your face now? (laughs) It don’t matter.”
2015 | 35mm to HD | 15 sec
Le making of de Turin.
Making of Turin
2015 | 16mm to HD | 7 min 11 sec
« Tu pourrais vouloir te pencher sur Carlo Mollino, c’est un salaud, tout comme toi… » N. Chard, 2009.
Des paysages alpins fétichisés issus de collages de film 16mm et de rayogrammes génèrent un portrait voilé du divin Carlo Mollino. Complété en prévision d’un pèlerinage personnel à Turin, ce film souligne les enjeux liant ce génial et célibataire architecte à la pitoyable cinéaste au cœur perpétuellement brisé qui l’adore. Pour E. Lavazza + merci à H. Phillips.
“You may want to look into Carlo Mollino, he’s a bastard much like yourself…” N. Chard, 2009 Fetishized alpine landscapes of 16mm film collage and rayograms generate an obscured portrait of the godlike, Carlo Mollino. Completed in anticipation of a personal pilgrimage to Turin – this film delineates what is at stake for the genius bachelor architect as well as the deplorable, unremittingly heartbroken filmmaker (who adores him so). For E. Lavazza + thank you to H. Phillips.
2017 | 16mm to HD | 21 sec
Bref aperçu du catalogue de Domus.
Brief tour of Domus catalogue.
2017 | 16mm, 35mm and Super 8 to HD | 15 min 20 sec
« Le bloc de marbre est la plus belle de toutes les statues. » – Carlo Mollino. Ceci est l’histoire du divin architecte Carlo Mollino, animée à partir du plan de travail de l’architecte ratée Rhayne Vermette. Fait avec amour en pellicule 16mm, 35mm et Super 8, cette reprise classique de l’histoire de Pygmalion enquête sur les points de rencontre entre cinéma et architecture. Pour E. Ackerman, A. Jarnow et T. Ito.
“The block of marble is the most beautiful of all statues” – Carlo Mollino This is the story of the godlike architect, Carlo Mollino, animated within the desk space of failed architect, Rhayne Vermette. Made, with love on 16mm, 35 and Super 8, this classic tale of Pygmalion investigates intersections between cinema and architecture. For E. Ackerman, A. Jarnow, and T. Ito.