“Tomonari Nishikawa’s films are meticulously-crafted containers for the uncontainable.” – Josh Guilford
Tomonari Nishikawa travaille en Super 8, 16mm, 35mm, ainsi qu’en vidéo. Il utilise de nouveaux dispositifs techniques pour chacun de ses courts métrages. Les films qui en résultent découpent et explorent l’espace et produisent de captivantes formes graphiques à partir de l’environnement habituel.
TOMONARI NISHIKAWA
Cinéaste d’origine japonaise vivant à Binghamton (New York) depuis 2001, Tomonari Nishikawa travaille en Super 8, 16mm, 35mm, ainsi qu’en vidéo. Il utilise de nouveaux dispositifs techniques pour chacun de ses courts métrages, tels que la matte box, le sténopé ou la séparation des couleurs sur la tireuse optique. Les films qui en résultent découpent et explorent l’espace et produisent de captivantes formes graphiques à partir de l’environnement habituel.
Ses films ont été montrés et primés dans le cadre de nombreux festivals de cinéma expérimental (Toronto, Edimbourg, Berlinale…). Il était un des fondateurs du Kuala Lumpur Experimental Film and Video Festival (KLEX) et du festival Transient Visions à New York. Il travaille également en tant que programmateur pour le Yebisu International Festival for Art ainsi que pour Alternative Visions (Tokyo). [l’etna]
Nishikawa’s films explore the idea of documenting situations/phenomena through a chosen medium and technique, often focusing on process itself. His films have been screened at numerous film festivals and art venues, including Berlinale, Edinburgh International Film Festival, Hong Kong International Film Festival, International Film Festival Rotterdam, London Film Festival, Media City Film Festival, New York Film Festival, Singapore International Film Festival, and Toronto International Film Festival.
In 2010, he presented a series of 8mm and 16mm films at MoMA P.S.1 Contemporary Art Center, and his film installation, Building 945, received the 2008 Grant Award from the Museum of Contemporary Cinema in Spain. He served as a juror for the 2010 Ann Arbor Film Festival, the 2012 Big Muddy Film Festival, and the 2013 dresdner schmalfilmtage. He is one of the co-founders of KLEX: Kuala Lumpur Experimental Film and Video Festival and Transient Visions: Festival of the Moving Image. He lives in Japan/USA, currently teaching in Cinema Department at Binghamton University.
PROGRAMME I
SHADES AND MOTIFS
19h00 | 60 min
- TEN MORNINGS TEN EVENINGS AND ONE HORIZON
- LUMINOUS VEIL
- 45 7 BROADWAY
- SHIBUYA - TOKYO
- AMUSEMENT RIDE
- LUMPHINI 2552
- 35MM SLIDE PROJECTORS + SOUND PERFORMANCE
2016 | 16mm | colour | sound | 10 min
Les ponts de Yahagi River, qui coulent près de là où j’ai grandi au Japon. J’ai filmé chaque pont deux fois, le matin et le soir. J’ai exposé un sixième du cadre chaque fois, pour bien montrer la direction du soleil qui se lève et qui se couche.
It displays bridges on Yahagi River, which runs near where I grew up in Japan. I shot each bridge twice, first in the morning and second in the evening of the day. I exposed one-sixth of the frame at a time and the result would show the sense of the sun rising or setting.
2016 | super 16 to digital file | sound | colour | 6 min
Music & lyrics by Lightning Bug
Music video by Tomonari Nishikawa
from their first album, FLOATERS, released on January 27, 2015
Musique et paroles de Lightning Bug
Clip de Tomonari Nishikawa
tiré de leur premier album, FLOATERS, sorti le 27 janvier 2015
2013 | 16mm | colour | sound | 5 min
Un film sur Times Square, les sons et les mouvements de cette célèbre intersection. Le film fut tourné en noir et blanc avec des filtres couleurs (rouge, vert et bleu) puis les prises furent refilmées avec une tireuse optique avec ces mêmes filtres. Les couches des différentes images tournées caméra à l’épaule créent une agitation dans les séquences tandis que les publicités sur les panneaux d’affichage tentent de s’extraire les unes par rapport aux autres.
This is about Times Square, the noises and movements at this most well-known intersection. The film was shot on black and white films through color filters, red, green, and blue, then shots were optically printed onto color films through these filters. The layered images of shots by handheld camera would agitate the scenes, and the advertisements on the digital billboards try to pull ahead of others.
2010 | 16mm | colour | sound | 10 min
Comme un pendant à Tokyo – Ebisu, ce film montre les vues de vingt sorties de métro à JR Yamanote Line, de la station Shibuya à la station de Tokyo dans le sens des aiguilles d’une montre.
As a following sequence of Tokyo – Ebisu, this film shows the views around the exits of 20 stations in JR Yamanote Line, from Shibuya Station to Tokyo Station clockwise.
2019 | 16mm | sound | 6 min
Tourné avec un téléobjectif depuis une cabine de Cosmo Clock 21, une grande roue dans un parc d’attractions à Yokohama, au Japon. L’image déformée montre la structure de la grande roue, en se concentrant sur le mouvement vertical intermittent, qui ressemble au mouvement d’un film à la porte d’un projecteur de film ou d’une caméra
Shot with a telephoto lens from inside a cabin of Cosmo Clock 21, a Ferris wheel at an amusement park in Yokohama, Japan. The distorted image shows the structure of the Ferris wheel, focusing on the intermittent vertical movement, which resembles the movement of a film at the gate of a film projector or camera.
2009 | 35mm | b&w | sound | 3 min
Les images ont été entièrement filmées avec un appareil photo Nikon F3 au parc Lumphini à Bangkok, en Thaïlande. L’image développée à la main montre les motifs organiques trouvés dans ce parc monumental, construisant des rythmes systématiques et pourtant émouvants. Elle est accompagnée par le son issu de l’information visuelle de la piste optique. Lumphini soit Lumbini, un mot en sanskrit pour le lieu de naissance du Buddha au Népal, et 2009 correspond à l’année 2552 dans le calendrier bouddhiste (l’ère de Buddha).
Images were shot entirely with Nikon F3, a still camera, at Lumphini Park in Bangkok, Thailand. The hand-processed visual shows the organic patterns found in the monumental park, constructing the systematic yet emotional rhythms and paces on the screen, accompanied by the sound from the visual information on the optical soundtrack. Lumphini is named for Lumbini, a Sanskrit word of the birthplace of the Buddha in Nepal, and 2552 is the Buddhist year (Buddha Era) of 2009.
(with Jeremy Young) about 15 – 20 min
Tourné avec un téléobjectif depuis une cabine de Cosmo Clock 21, une grande roue dans un parc d’attractions à Yokohama, au Japon. L’image déformée montre la structure de la grande roue, en se concentrant sur le mouvement vertical intermittent, qui ressemble au mouvement d’un film à la porte d’un projecteur de film ou d’une caméra
Shot with a telephoto lens from inside a cabin of Cosmo Clock 21, a Ferris wheel at an amusement park in Yokohama, Japan. The distorted image shows the structure of the Ferris wheel, focusing on the intermittent vertical movement, which resembles the movement of a film at the gate of a film projector or camera.
JEREMY YOUNG
Jeremy Young est un compositeur et improvisateur de musique concrète électronique et magnétique basée à Montréal. Il est membre du trio newyorkais de musique classique électroacoustique moderne Sontag Shogun, ainsi que du duo de poésie sonore montréalais Cloud Unit. Parmi ses plus récents albums figurent Dizzy, Congested Musick (2018, Neologist Productions), The Poetics of Time-Space (2017, Silken Tofu) ainsi que Total Fiction avec Shinya Sugimoto et Julia Kent (2017, The Phinery). Son prochain album, Amaro, comprendra des collaborations de Vito Ricci, Pauline Kim Harris, Johannes Bergmark, Ida Toninato, Markus Floats, Deanna Radford, Dolphin Midwives et Tomonari Nishikawa. Sous forme de performances et d’ateliers, Young travaille présentement à une suite d’esquisses électroniques improvisées basée sur un système ouvert d’oscillateurs, de surfaces et d’objets amplifiés et de signaux radios et de force électromotrice filtrés.
Cliquez ici pour écouter plus d’œuvres de Jeremy Young ou ici pour en apprendre plus sur ses projets et ses performances passées.
Jeremy Young is a composer and improviser of concrète electronic and tape music from Montreal, Quebec. He’s a member of the New York-based electroacoustic modern classical trio Sontag Shogun as well as the Montreal-based experimental poetry-sound unit Cloud Circuit. His most recent albums include Dizzy, Congested Musick (2018, Neologist Productions), The Poetics of Time-Space (2017, Silken Tofu) and Total Fiction with Shinya Sugimoto & Julia Kent (2017, The Phinery) and his forthcoming album, Amaro, will feature contributions from Vito Ricci, Pauline Kim Harris, Johannes Bergmark, Ida Toninato, Markus Floats, Deanna Radford, Dolphin Midwives, and Tomonari Nishikawa. Young is currently performing and workshopping a suite of electronic improvised sketches based on an open system of sine and square wave oscillators, amplified surfaces and objects, and filtered EMF and radio signal.
Listen to more of Jeremy Young’s work here and learn more about his projects and past performances here.
PROGRAMME IΙ
21h00 | 60 min
Ernie Gehr | 1991 | 16mm | 14 min
“Les images et les sons de ce film furent enregistrées au marché aux puces polonais de la Potsdamer Platz, à Berlin, à l’automne 1989, quelques jours avant la chute du mur de Berlin. Une atmosphère inquiétante, presque carnavalesque envahissait ce lieu et, comme à travers une boule de cristal, reflétait à la fois le passé et le futur. ” (Ernie Gehr, 1991) [Hors Champ]
“Sounds and images were recorded at the Polish flea-market, Potsdamer Platz, Berlin, autumn 1989, a few days before the Berlin Wall came down. An uneasy, almost sort of carnival atmosphere pervaded the place and like some magical crystal ball, reflected both the past and the future.” (Ernie Gehr, 1991) [Canyon Cinema]
Mark LaPore | 2002 | 16mm | 35 min
Portrait de Kolkata-Nord, ce film sillonne les rues à la recherche du flux et reflux de la marée humaine et réfléchit au paysage changeant d’une ville à la fois médiévale et moderne. [Canyon Cinema]
A portrait of North Kolkata (Calcutta), this film searches the streets for the ebb and flow of humanity and reflects the changing landscape of a city at once medieval and modern. [Canyon Cinema]