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ALEE PEOPLES

07/09/2023

19H00 | WATCH YOURSELF ! SHOW ME WHAT YOU GOT !

Un programme de courts métrages proposé par ALEE PEOPLES

21H00 | ALEE PEOPLES

Quand | When

07.09.2023 | 19h & 21h

| Where

la lumière collective
7080, rue Alexandra, #506,
Montréal [QC]

Média | Media

Numérique | 16mm
En présence de la cinéaste

Billets | Tickets
Avec | With

 “I try not to take myself too seriously and I respond well to dry humor and self-deprecation. Comedy is a great way to talk about serious or irreverent issues. It allows us to feel human again. One of humor’s greatest strengths can be considered a political strategy: it brings people together through the sharing of a laugh.” – Alee Peoples

ALEE PEOPLES

Alee Peoples possède une pratique artistique multidisciplinaire qui comprend la sérigraphie, la couture, la sculpture et le cinéma. Vivant actuellement à Los Angeles, elle a enseigné à des classes de jeunes au Echo Park Film Center et a présenté ses sculptures et ses films au GAIT, au 4th Wall et à elephant. Peoples a présenté ses films dans de nombreux festivals, notamment Edinburgh, Images (Toronto) et New York Film Festival, ainsi que dans différents musées et espaces tels que SFMoMA, Brooklyn Museum of Art, le Centre Pompidou, Dirt Palace (Providence) et The Nightingale (Chicago). Lancé en 2022, Arroyo Seco Cine Club est une série de films sélectionnés en fonction de différents thèmes, série qu’elle coorganise avec Mike Stoltz. Elle s’inspire de l’histoire de piétons, des paroles de chansons pop et s’intéresse à la pratique artisanale.

Alee Peoples maintains a varied artistic practice that involves screen-printing, sewing, sculpture and film. Currently living in Los Angeles, she has taught youth classes at Echo Park Film Center and shown her sculpture and film work at GAIT, 4th Wall and elephant. Peoples has shown her films at numerous festivals including Edinburgh, Images (Toronto) and New York Film Festival, and at museums and spaces including SFMoMA, Brooklyn Museum of Art, The Pompidou Center, Dirt Palace (Providence) and The Nightingale (Chicago). Started in 2022, Arroyo Seco Cine Club is a thematically programmed film series she co-curates with Mike Stoltz. She is inspired by pedestrian histories, pop song lyrics and invested in the hand-made.

WATCH YOURSELF ! SHOW ME WHAT YOU GOT !
Un programme de courts métrages proposé par ALEE PEOPLES

07.09.2023 | 19h | la lumière collective | 55 mins

Watch Yourself ! Show Me What You Got ! est un pot-pourri de films et de vidéos qui traitent de danse, de mouvement corporel et de la manière dont on se perçoit à travers les médias. Pouvons-nous vraiment danser comme si personne ne nous regardait, si nous sommes l’objet de l’œil d’une caméra ? Les vidéos amateurs et les médias télévisés sont deux médiums qui se ressemblent en ce qui concerne l’enregistrement et le partage, ou le fait de confesser et de regarder. Avec des œuvres de Scott Stark, Mark Leckey, Michael Robinson, Mary Helena Clark, Marjorie Keller, Charles Atlas et Dara Birnbaum.

Watch Yourself! Show Me What You Got! is a potpourri of film and video that deal with dance, body movement and how we see ourselves through media.  With a camera’s eye capturing a private or public moment, can we really dance like no one’s watching?  Home videos and television media are not so distant mediums of recording and sharing, confessing and watching.  With works by Scott Stark, Mark Leckey, Michael Robinson, Mary Helena Clark, Marjorie Keller, Charles Atlas and Dara Birnbaum.

Michael Robinson | 2008 | SD | 5 mins

En proie à la cécité, à la paresse et à la dévotion, une scène troublée de La petite maison dans la prairie devient l’objet d’exorcisme au karaoké. – MR

Plagued by blindness, sloth, and devotion, a troubled scene from Little House On The Prairie offers itself up to karaoke exorcism. -MR

Scott Stark | 2004 | numérique | 3 mins

Une technique simple, avec deux caméras face à face, révèle un corps transposé en lui-même, confondant les limites de son propre espace physique. – SS

A simple technique with two opposing cameras reveals a body transposed upon itself, confounding the limits of its own physical space. – SS

Mark Leckey | 1999 | SD | 14 mins 44 secs

L’essai vidéo de Mark Leckey, Fiorucci Made Me Hardcore, est une compilation de séquences trouvées qui porte sur les pistes de danse britanniques. Il s’agit d’une chronique sur la scène underground des clubs britanniques, de la Northern Soul des années 1970 à la scène Rave du début des années 1990. Les foules d’adeptes abandonnent leur style de vie quotidien pour se défouler sur la piste de danse. – Tate Modern

Leckey’s video essay Fiorucci Made Me Hardcore is a compilation of found footage from British dance floors which chronicles Britain’s underground club scene, from Northern Soul in the 1970s to the Rave scene of the early 1990s. Crowds of devotees abandon their everyday lives to lose themselves to the music on the dance floor. – Tate Modern

Marjorie Keller | 1979 | 16mm | 3 mins

Une jeune danseuse re-chorégraphiée par le biais du montage d’un film. Le film a initialement été réalisé en 8mm à partir d’un film amateur. – Cinéma de canyon

A young dancer rechoreographed through film editing. This film was originally made in standard 8mm, from a home movie. -Canyon Cinema

Dara Birnbaum | 1983 | SD | 10 mins 2 secs

L’évocation est le prologue de la série Damnation of Faust, divisée en trois parties, dans laquelle Birnbaum transforme le mythe faustien en introspection onirique sur la dualité entre le « moi » intérieur et le monde extérieur. Une scène de cour de récréation tournée dans les rues du sud de Manhattan évoque littéralement l’œuvre. Une tension sous-jacente découle d’un désir d’innocence et de renouveau, d’un désir de transcender l’expérience quotidienne, qui est évoqué à travers le réveil de l’enfance perdue d’une jeune femme. Birnbaum lie son expérience architecturale à l’œuvre en utilisant des formes japonaises ukiyo-e du XIXe siècle, des éventails et des piliers verticaux comme motifs visuels qui plongent le spectateur dans le cadre de l’image ; les scènes se succèdent et révèlent différentes significations, comme un éventail qui s’ouvre. L’éventail révèle autant qu’il dissimule. Il s’agit de la clé de la dualité. Birnbaum utilise différentes technologies issues de la vidéo comme langage pictural expressif ; de multiples cadres et images articulent la conjonction de l’espace psychologique intérieur et de l’espace extérieur, du passé et du présent, de la mémoire et de la réalité. La partition originale en trois parties – musique dub, incantations obsédantes et synth-pop jubilatoire – reflète la trajectoire du protagoniste, de l’enfermement à la transcendance. – Electronic Arts Intermix

Evocation is the prologue of the three-part series Damnation of Faust, in which Birnbaum transforms the Faustian myth into a dreamlike introspection on the duality of the internalized self and the external world. A playground scene, shot in the streets of lower Manhattan, is the work’s literal evocation. An underlying tension is derived from a longing for innocence and renewal, a desire to transcend everyday experience, which is evoked through the awakening of a young woman’s lost childhood. Birnbaum brings her architectural background to the piece, using 19th-century Japanese ukiyo-e forms, fans and vertical pillars as visual motifs that plunge the viewer into the picture frame; scenes unfold and glimpses of meaning are revealed like a fan being opened. As much as the fan reveals, it also conceals — a key to the tape’s very duality. Birnbaum uses video technology as an expressive pictorial language; multiple frames and images articulate the conjoinment of inner psychological space and external space, past and present, memory and reality. The three-part original score — dub music, haunting incantations and jubilant synth-pop — mirrors the protagonist’s trajectory from confinement to transcendence. –  Electronic Arts Intermix

Charles Atlas | 1983-1984 | 16mm vers vidéo SD | 13 mins 4 secs 

Un hommage exubérant et branché d’Atlas à une époque et à un lieu précis – New York, août 1983 – est un « film amateur » de danse, un quasi-documentaire qui suit la chorégraphe Karole Armitage et ses danseurs le long de la promenade de Coney Island et dans les rues de Times Square. La caméra dynamique d’Atlas jumelle la danse à la cacophonie visuelle des enseignes clignotantes et des manèges tourbillonnants de Coney Island, ainsi que dans l’embrasement des néons de Times Square. Il chorégraphie spontanément les lumières et les rythmes de ces « îles » sur une musique inspirée de la salsa et du punk ; le montage virtuose est une danse en soi. Le format « documentaire narratif » d’Atlas, la chorégraphie exaltante d’Armitage et le milieu visuel vibrant capturent vigoureusement la magie criarde de la rue d’un été new-yorkais. – Electronic Arts Intermix

Atlas’ exuberantly hip homage to a specific time and place — New York, August 1983 — is a dance “home movie,” a quasi-documentary that follows choreographer Karole Armitage and her dancers along the boardwalk of Coney Island and through the streets of Times Square. Atlas’ energetic hand-held camera finds dance in the visual cacophony of Coney Island’s flashy signs and swirling rides, and in Times Square’s neon blaze. He spontaneously choreographs the lights and rhythms of these “islands” to salsa and punk-inspired music; the virtuosic editing is a dance in itself. Atlas’ witty “docu-narrative” format, Armitage’s exhilarating choreography, and the vibrantly tacky visual milieu vigorously capture the garish, streetwise magic of a New York summer. – Electronic Arts Intermix

 Mary Helena Clark | 2012 | 16mm | 6 mins

En utilisant des séquences d’Orphée de Cocteau, Mary Helena Clark utilise l’impression optique afin de créer un espace interstitiel où les fantômes du cinéma se cachent à l’intérieur – et au-delà – des cadres. – Andrea Picard

Using footage from Cocteau’s Orphée, Mary Helena Clark optically prints an interstitial space where the ghosts of cinema lurk beyond and within the frames. – Andrea Picard

ALEE PEOPLES

07.09.2023 | 21h00  | la lumière collective | 60 mins

2012 | 16mm vers numérique | 7 mins 26 secs

Une enquête sceptique sur ce qu’un oracle peut être et ce qu’il pourrait devenir. Le désir humain et la foi aveugle permettent l’existence de ces devins mystiques.

A skeptic investigation of what an Oracle can be and what it would sound like. Human desire and blind faith allow, maybe even will, these mystic soothsayers to exist.

2015 | 16mm | 9 mins

Un film sur les rues de Los Angeles mettant en scène des panneaux de circulation vides, la radio des voitures qui passent et des tourneurs de panneaux, certains possédant un pouls et d’autres non.

A Los Angeles street film starring empty signs, radio from passing cars and human sign spinners, some with a pulse and some without.

2016 | 16mm | En collaboration avec Mike Stoltz | 8 mins

Un film de performance qui voyage entre les attentes du public et celles des réalisateurs. Une série de faux départs. Traitement de la piste sonore de rires. « Vous êtes beaux d’ici. Comment allez-vous ce soir ? Vous êtes mon genre de public. »

A performance film that navigates expectations of both the audience and the makers. A series of false starts. Dub treatment on the laugh track. “Looking good up front here. How you all doing tonight? This is my kinda crowd.”

2011 | 16mm vers vidéo | 18 mins 15 secs

The Root That Ate Roger Williams se questionne sur ce qu’il est advenu de la dépouille du fondateur de Providence, champion de la « religion libre religion », ainsi que du club basé sur le folklore. Tourné en 16 mm, le film mêle Histoire et présent dans une petite ville de la Nouvelle-Angleterre en hiver.

The Root That Ate Roger Williams explores what happened to the remains of Providence’s founder, the champion of ‘free religion’, as well as the club based on the folklore of the root. Shot in 16mm, the film merges history and the present in a small New England town during wintertime.

2018 | 16mm | 10 mins 37 secs

Decoy voit les ponts et les murs comme des opposés binaires et les met en relation avec des imposteurs de notre monde. Les humains désirent l’exactitude. On n’obtient pas toujours ce que l’on souhaite.

Decoy sees bridges and walls as binary opposites and relates them to imposters in this world. Humans strive for accuracy. You don’t always get what you wish for.

2020 | 16mm | 5 mins 37 secs

Un helter skelter est un manège avec un toboggan en spirale construit autour d’une tour. Tout comme ce film, une tentative d’exorciser un désir non partagé, ilʼs’agit soit d’un mouvement trop rapide, soit d’un arrêt complet. Désorientant mais excitant.

A helter skelter is an amusement ride with a spiral slide built around a tower. Like this film, an exorcism attempt of an unrequited desire, itʼs either moving too fast or at a complete standstill. Disorienting but exciting.

Traduction en français: Emma Roufs et Noa Blanche