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BEN BALCOM

21/09/2023

19H00 | IN PRAISE OF LOST FUTURES

Les films de BEN BALCOM

21H00 | FICTIVE CERTAINTIES

Un programme de courts métrages proposé par BEN BALCOM
Quand | When

21.09.2023 | 19h & 21h

| Where

la lumière collective
7080, rue Alexandra, #506,
Montréal [QC]

Média | Media

Numérique | 16mm
En présence du cinéaste

Billets | Tickets
Avec | With

 “This program gathers together recent short films that are particularly oriented towards landscape and place. It represents a collection of filmic speculations that trace utopian longing in the dust of the ordinary.” – Ben Balcom

BEN BALCOM

Ben Balcom est un cinéaste qui vit et travaille actuellement à Milwaukee, dans le Wisconsin. Il est professeur assistant à l’université du Wisconsin-Milwaukee et cofondateur et co programmateur de Microlights Cinema. Depuis 2013, Microlights a accueilli plus de 50 artistes du cinéma et de la vidéo du monde entier. Récemment, ses films ont adopté une approche lyrique pour documenter les espaces et les héritages d’écoles expérimentales aujourd’hui disparues. Avant cela, il a réalisé une série de films introspectifs sur les paysages qui s’intéressent au passé politique progressiste de Milwaukee et aux inquiétudes contemporaines concernant l’avenir. Les films précédents utilisaient l’abstraction pour explorer les tensions entre la perception et la communication, en portant une attention particulière au médium lui-même. Ces films ont été présentés dans le monde entier dans des espaces et des festivals tels que le Museum of Moving Image, le European Media Arts Festival, le Festival international du film de Rotterdam, IndieLisboa, le Media City Film Festival, Alchemy Film et Slamdance. Ses films ont été primés au Onion City Film Festival, à l’Athens International Film & Video Festival et à l’Ann Arbor Film Festival. Récemment, Balcom a été boursier du Center for 21st Century Studies de l’université de Milwaukee. Il a obtenu une maîtrise en cinéma, vidéo, animation et nouveaux genres à l’université du Wisconsin-Milwaukee et une licence en production de films et de vidéos au Hampshire College.

Ben Balcom is a filmmaker currently living and working in Milwaukee, Wisconsin. He is an assistant professor at the University of Wisconsin-Milwaukee and is the co-founder and co-programmer of Microlights Cinema. Since 2013, Microlights has hosted over 50 film and video artists from around the world. Combining elements of documentary, fictional narrative, and abstraction, Balcom’s films investigate the relationship between cinematic artifice and ordinary affects. He has explored melodrama, essay film, and, most recently, regional histories. His films have been exhibited at venues and festivals such as the European Media Arts Festival, Media City Film Festival, First Look, International Film Festival Rotterdam, IndieLisboa, Alchemy Film, and Slamdance. The films have received awards at Onion City Film Festival, Athens International Film & Video Festival, and Ann Arbor Film Festival. He was the recipient of the Mary L. Nohl Fellowship for Emerging Artists and a Fellowship.Art Accelerator Grant. Recently, Balcom was a fellow at the Center for 21st Century Studies at UW-Milwaukee. Balcom received his MFA in Film, Video, Animation, and New Genres from the University of Wisconsin-Milwaukee, and his BA in Film-Video Production from Hampshire College.

IN PRAISE OF LOST FUTURES

21.09.2023 | 19h | la lumière collective | 68 mins

Ce programme réunit des courts métrages récents qui portent une attention particulière au paysage et aux espaces. Il s’agit d’une collection de spéculations cinématographiques qui tracent un désir utopique qui se retrouve dans le quotidien.

This program gathers together recent short films that are particularly oriented towards landscape and place. It represents a collection of filmic speculations that trace utopian longing in the dust of the ordinary.

2014 | 16mm  | 5 mins

Filmé lors d’une visite au château de Duntulm sur l’île de Skye, composé à même la caméra, image par image. La bande sonore est une interprétation de la plus ancienne chanson celtique connue.

Filmed during a visit to the Duntulm Castle on the Isle of Skye, composed in-camera, frame by frame. The soundtrack is a rendition of the earliest known Celtic song.

2016 | 16mm vers numérique  | 16 mins

Science-fiction du Midwest. Un portrait sentimental d’un lieu. Une exploration de la ville en tant qu’abstraction.

Un portrait de Bellona. La catastrophe persiste à la périphérie. Les ombres s’entrecroisent et se tiennent parfois côte à côte. On avait l’habitude de croiser ces personnes comme par hasard, lors d’une promenade ou en allant au travail. Ils dialoguent au sein de cet endroit précaire. La plupart d’entre eux ont disparu. La ville les absorbe.

Midwestern science fiction. An affective portrait of place. An exploration of the city as abstraction.

A portrait of Bellona. Catastrophe lingers on the periphery. Shadows cross shadows, occasionally standing side by side. Some of these people we used to meet at random while out working or walking. They talk their way through this precarious place. Most of them are gone now. The city soaks them up.

2019 | 16mm vers numérique  | 12 mins

Un après-midi ensoleillé dans le Midwest, suspendus dans un entre-deux, deux banlieusards rêvent d’une vie vécue autrement.

One sunny afternoon in the middle west, suspended in a time between, two commuters daydream about a life lived otherwise.

2020 | 16mm vers numérique | 8 mins

« La simplicité de la vie, même la plus dépouillée, n’est pas misère mais raffinement. » – William Morris

Deux lents plans panoramiques d’un parc public à Milwaukee. Des mots de Bernadette Mayer imaginant la possibilité d’une journée d’été parfaite.

“Simplicity of life, even the barest, is not misery but refinement.” – William Morris

Two slow pans across a public park in Milwaukee. Words from Bernadette Mayer imagining the possibility of a perfect summer day.

2022 | 16mm vers numérique  | 10 mins

Tourné sur les anciens terrains du Black Mountain College, Looking Backward est une brève élégie à l’héritage d’un collège utopique et à d’autres projets impossibles.

Filmed on the former grounds of Black Mountain College, Looking Backward is a brief elegy to the legacy of a utopian college and other impossible projects.

2022 | 16mm vers numérique | 15 mins

Portrait provisoire du Tolstoy College, une communauté éducative anarchiste qui a été active au sein de l’Université de Buffalo entre 1969 et 1985. Réalisé en collaboration avec Julie Niemi.

A provisional portrait of Tolstoy College, an anarchist educational community which operated within the University at Buffalo between 1969 and 1985. Made in collaboration with Julie Niemi

2023 | 16mm vers numérique | 3 mins

Un court portrait d’une statue dans un parc public. Filmé à Milwaukee pendant l’été 2020.

A short portrait of a statue in a public park. Filmed in Milwaukee, during the Summer of 2020.

FICTIVE CERTAINTIES

21.06.2023 | 21h00  | la lumière collective | 63 mins

 “L’ordinaire est une impasse façonnée par la crise dans laquelle les gens se trouvent à développer des compétences pour s’adapter aux pressions nouvellement prolifiques qui les poussent à se démener pour trouver différentes manières de continuer à vivre.” – Lauren Berlant

Ce qui a commencé par une collection d’artistes qui m’inspirent, s’est transformé en programme de films qui explore l’interaction et la superposition de stratégies de fiction et d’observation. Je m’intéresse à l’utilisation de l’hybridité en tant qu’outil critique, une manière de remettre en question les formes génériques qui façonnent la vie ordinaire. Une convention narrative sert-elle de lest dans les eaux agitées de la réalité ?  Peut-être qu’un commentaire sur le genre aide à étouffer ou à amplifier une catastrophe en cours. Avec des œuvres de Julie Murray, Mary Helena Clark, Basma Alsharif, Saif Alsaegh, Steven Matheson et Leslie Thornton.

“The ordinary is an impasse shaped by crisis in which people find themselves developing skills for adjusting to newly proliferating pressures to scramble for modes of living on.” – Lauren Berlant

What began as a collection of artists who inspire me converged into a program of films that explores the interplay and overlay of fictional and observational strategies. I’m curious about this use of hybridity as a critical tool, a way of excavating the generic forms that shape ordinary life. Does the embrace of some narrative convention serve as a ballast in the rough waters of reality?  Perhaps a genre-bent note helps to sound out or amplify an ongoing catastrophe. With works by Julie Murray, Mary Helena Clark, Basma Alsharif, Saif Alsaegh, Steven Matheson and Leslie Thornton.

 Julie Murray | 2002 | 16mm | 5 mins

Les images obsédantes du film sont accompagnées du son continu d’un hélicoptère qui tourne au-dessus de nous et qui finit par céder sa place au son lointain des sirènes de police. Les faisceaux de lumière, qui semblent provenir d’en haut, pourraient être confondus avec des phares d’hélicoptère : une lecture dont la signification symbolique évoque à la fois la sécurité et un examen maléfique. Reproduction avec l’autorisation de Canyon Cinema.

The film’s haunting images are accompanied by the continuous sound of a helicopter circling overhead, which at the close gives way to the distant sound of police sirens. The beams of light, which seem to emanate from above, could be confused with helicopter searchlights, a reading whose symbolic significance evokes both security and baleful scrutiny. Print courtesy of Canyon Cinema.

 Mary Helena Clark | 2012 |16mm vers numérique | 8 mins

Un film d’espionnage construit à travers la géométrie fautive de plans subjectifs.

A spy film, built on the bad geometry of point-of-view shots.

 Basma Alsharif | 2015 | 16mm vers numérique | 6 mins

 Un film d’horreur sur la nature. La sauvagerie primitive rencontre la brutalité du monde moderne dans ce morceau intemporel d’horreur viscérale de Ruggero Deodato. Cannibal Holocaust renaît au plus profond des bois du New Hampshire où l’apathie et la violence s’estompent.

A horror nature film. Primitive savagery meets the brutality of the modern world in Ruggero Deodato’s timeless slice of visceral horror. Cannibal Holocaust is revived deep in the New Hampshire woods where apathy and violence are blurred.

Saif Alsaegh | 2019 | numérique | 9 mins

Bitter with a Shy Taste of Sweetness met en contraste le passé fragmenté du cinéaste qui a grandi à Bagdad et sa vie surréaliste actuelle en Californie. Par le biais d’une écriture poétique et des images saisissantes, le film crée un sentiment oscillant entre calme et cruauté vis-à-vis de la mémoire et du paysage.

Bitter with a Shy Taste of Sweetness contrasts the fragmented past of the filmmaker growing up in Baghdad with his surreal California present. Through poetic writing and jarring visuals, the film creates a calm and cruel sense of memory and landscape.

Steven Matheson | 2000 | vidéo | 26 mins

Ce film noir absurde et microscopique suit les activités d’un réseau souterrain de personnes atteintent de maladies qui cherchent désespérément à concevoir des méthodes alternatives afin de se soigner dans un monde où les ressources naturelles disparaissent. En examinant le sens des mots santé, maladie et bien-être dans un monde post-industriel, Apple Grown In Wind Tunnel imagine le développement d’une culture marginale liée par des émissions de radio illicites, des sites de déchets toxiques, l’autoroute et, en fin de compte, par la volonté écrasante de trouver un remède.

This absurdist, microscopic film noir follows the activities of an underground network of ill people, desperate to create alternative methods of self-care in a world where natural resources are disappearing. While examining the meaning of health, disease, and well-being in the post-industrial world, Apple Grown In Wind Tunnel imagines the development of a culture at the margins, linked by illicit radio broadcasts, toxic waste sites, the highway, and ultimately by the overwhelming desire to find a cure.

 Leslie Thornton | 1987 | video | 11 mins

Peggy and Fred in Kansas est l’un des premiers épisodes de la série Peggy and Fred in Hell de Thornton. Thornton représente le monde extérieur à travers des images d’archives de terrains accidentés et de friches industrielles. On y retrouve une pièce post-apocalyptique où les enfants jouent sans arrêt à un jeu décousu sur les récits médiatiques. La pièce, qui semble isolée, est meublée d’objets typiquement domestiques. Ces objets se retrouvent entre les mains « d’enfants élevés à la télévision » et servent d’accessoires qui permettent d’imiter le rôle des adultes. Peggy et Fred canalisent leur isolement telles des radios ouvertes, comme si l’ennui était la fréquence à partir de laquelle les médias sont transmis.

Peggy and Fred in Kansas is one of the earliest installments in Thornton’s Peggy and Fred in Hell series. Thornton represents the outside world with archival footage of rugged terrain and industrial wastelands. We are introduced to the post-apocalyptic room where the children act and re-enact a disjointed play on media narratives. Though the seemingly isolated room is furnished with typically domestic objects, in the hands of the “children raised on television” these items appear as props for the purpose of performing adult affectation. Peggy and Fred channel their isolation like open radios, as if boredom were the frequency from which media is transmitted.

Traduction en français: Emma Roufs et Noa Blanche