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Quand | When

12.01.2023 | 19h00

| Where

la lumière collective
7080, rue Alexandra, #506
Montréal (QC)
H2S 3J5

Média | Media

HD
En présence des cinéastes.

Billets | Tickets
Avec | With

“What interests us about sampling is the question of how films operate as encrypted documents that carry traces of the hopes, ideations, and traumas of their particular context. ”- Soda Jerk

SODA JERK

Soda Jerk consiste en un duo d’artistes qui réalise des films expérimentaux à partir d’ échantillons d’œuvres recyclés imprégnés par un élan documentaire. Soda Jerk s’intéresse particulièrement à l’aspect politique des images : comment circulent-elles, pour qui sont-elles bénéfiques et comment peuvent-elles être déconstruites. Le duo s’est formé à Sydney en 2002 et est basé à New York depuis 2012. Soda Jerk a fondé l’initiative de lutte contre le droit d’auteur “Australian chapter of the anti-copyright initiative Missionary Church of Kopimism”. Les artistes ont également collaboré sur plusieurs projets du collectif artistique cyberféministe VNX Matrix et du groupe de musique électronique The Avalanches. Le nouveau film de Soda Jerk, Hello Dankness (2022) est une comédie musicale stoner de banlieue qui témoigne du spectacle psychotrope propre à la politique américaine entre 2016 et 2021. Le film succède TERROR NULLIUS (2018), une fable controversée sur la vengeance politique.

Soda Jerk is an artist duo who make sample-based experimental films with a rogue documentary impulse. They are fundamentally interested in the politics of images; how they circulate, whom they benefit and how they can be undone. Formed in Sydney in 2002, they’ve been based in New York since 2012. They were founders of the Australian chapter of the anti-copyright initiative Missionary Church of Kopimism and have collaborated on projects with the cyberfeminist art collective VNX Matrix and electronic music group The Avalanches. Soda Jerk’s new feature Hello Dankness (2022) is a suburban stoner musical that bears witness to the psychotropic spectacle of American politics from 2016 to 2021. It follows their controversial political revenge fable TERROR NULLIUS (2018)

12.01.2023
la lumière collective

2018 | Digital | colour | sound | 54 mins

À mi-chemin entre la satire politique, l’éco-horreur et le road movie, TERROR NULLIUS prend la forme d’une fable de vengeance politique. Le film est entièrement construit d’échantillons de films piratés à partir du canon du cinéma australien. En mélangeant l’impulsion documentaire aux fictions spéculatives, le long métrage de Soda Jerk offre une désécriture incendiaire des mythologies nationales australiennes. Les camps apocalyptiques du désert de Mad Max 2 deviennent un lieu de détention pour réfugiés, les moutons mangeurs de chair sont transformés en insurgés anticolonialistes et les femmes du cinéma australien se mettent en garde contre Mel Gibson. Financé par la Ian Potter Moving Image Commission en 2016, TERROR NULLIUS a été renié par l’organisation quelques jours seulement avant la première du film en 2018. Insulté par son message politique, le conseil d’administration d’Ian Potter décrit l’œuvre comme étant « une pièce d’art très controversée » et « non australienne ». The Guardian décrit le film comme étant une “œuvre satirique à l’ambition vertigineuse” et le considère l’un des meilleurs films australiens de la décennie.

Part political satire, eco-horror and road movie, TERROR NULLIUS is a political revenge fable constructed entirely from samples pirated from the Australian cinema cannon. Binding together a documentary impulse with speculative fictions, Soda Jerk’s feature remix offers an incendiary un-writing of Australian national mythologies.The apocalyptic desert camps of Mad Max 2 become the site of refugee detention, flesh-eating sheep are recast as anti-colonial insurgents and the women of Australian cinema go vigilante on Mel Gibson. Funded by the Ian Potter Moving Image Commission in 2016, TERROR NULLIUS was disowned by the organisation just days prior to the film’s premiere in 2018. Offended by its politics, the Ian Potter’s Board of Trustees described the work as “a very controversial piece of art” and “unAustralian”. The Guardian named the “dizzyingly ambitious satirical work” one of the best Australian films of the decade.

traduction: Emma Roufs & Noa Beschorner